Le centre des oiseaux de proie du Beemster est ouvert au public le dimanche après-midi. Contre une somme modique, le propriétaire Bert Schoo montre ses oiseaux de proie. Il le fait depuis des années, mais ce mois-ci est la dernière fois : le centre doit fermer en raison des exigences européennes en matière de détention d’oiseaux de proie.
Ces règles européennes concernent principalement les exigences relatives à l’habitat des oiseaux de proie. « Par exemple, un grand-duc doit avoir plus de 61 mètres carrés. Je ne peux pas construire une nouvelle volière pour tous mes oiseaux », explique Bert. « Je peux tout au plus payer la nourriture avec les droits d’entrée. »
Le cœur douloureux, il ferme donc son centre de rapaces après presque soixante ans. C’est son hobby, sa passion, depuis l’âge de seize ans. Pendant tout ce temps, il a gardé, soigné, travaillé et chassé les oiseaux. « Il ne restera plus que la chasse au faucon pèlerin. »
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En raison de la fermeture annoncée, la journée d’hier a été plus chargée que jamais. Une vieille dame est venue nous dire au revoir. « Je suis ici avec mes enfants et mes petits-enfants. L’un d’eux avait un jour un énorme hibou sur le bras. Elle était terrifiée, mais elle aimait toujours ça. »
Une autre personne vient pour la première fois et trouve vraiment dommage que le centre ne puisse plus exister. « Je ne comprends pas non plus, parce qu’il suffit de regarder Artis. Là, ces oiseaux sont dans de minuscules cages. »
Bert se promène, parle sans fin et laisse les visiteurs caresser un hibou. « Le faucon pèlerin que vous filmez actuellement est super rapide. Il peut parcourir 390 km/h. Il gagnera une course avec Max Verstappen », plaisante un visiteur.