Le capitaine Lautaro décide : but, la Roma apprivoisée et l’Inter revient à 2 points de Naples


Un but de l’Argentin décide du match contre les Giallorossi, mais Inzaghi perd Calhanoglu et Acerbi sur blessure. Les deux devraient être évalués pour le match de mercredi contre les Young Boys

Journaliste

20 octobre 2024 (modifié à 22h46) -ROME

Il y a deux petits points de Naples restitués par l’Inter, il reste aussi deux titulaires Nerazzurri en bataille (Calha et Acerbi), mais en surmontant une Roma désorientée à l’Olimpico et avec peu de construction, l’Inter bénéficie avant tout d’un retentissant 133 : ce sont les buts de Lautaro, qui, avec son tir gagnant du pied droit, devient le meilleur buteur étranger de l’histoire du club, aux côtés d’un monument d’après-guerre comme le Nyers hongrois. L’équipe de Juric aurait même mérité un score plus lourd que le 0-1 vécu dans un climat bien étrange : entre protestations dans le stade et erreurs individuelles éparses, le chemin semble difficile pour l’entraîneur croate.

aïe, calha

L’Inter retrouve Barella dans l’entrejeu de la deuxième étoile avec Mkhitaryan et un Calha meurtri au départ et, surtout, renoue immédiatement avec ThuLa devant. La Roma, plombée par la protestation du Sud contre le club (la courbe n’est entrée qu’après 15′), récupère Dybala dans le 3-4-2-1 qui tente d’affiner Juric : sur les flancs, à gauche Zalewski penche davantage vers le phase offensive, avec Celik prêt à se rapprocher en tant qu’arrière droit. Cependant, aucun des deux ne sera jamais suffisant. La première conclusion aussi nette qu’un coup de canon de Thuram engage Svilar et ferait penser à un déluge Nerazzurri, mais ensuite les mains de Sommer s’en mêlent d’abord, puis l’adducteur de Calha pour faire comprendre que ce sera une soirée étrange : sur une croix inoffensive lors de la première incursion de la Roma, le gardien suisse risque l’omelette et glisse seul le ballon sur le poteau, un peu comme Pagliuca lors de la finale de la Coupe du monde 94, et à la 12ème minute le Turc lève immédiatement le drapeau blanc et doit déjà sortir pour une contracture de l’adducteur de la cuisse gauche : prendre ce risque était évidemment imprudent, d’autant plus que Zielinski et Asllani sont également absents au milieu. Dans cette grande urgence du milieu de terrain, c’est Barella qui doit s’adapter aux fonctions de meneur de jeu, avec l’ajout de Frattesi depuis le banc. Mais le polyvalent arménien est bien à sa place, lui aussi très chaud, comme en témoigne la barre transversale qui tremble sur la tête de Svilar après son tir du pied droit.

la deuxième sortie

Comme quand il pleut il pleut souvent, voici la deuxième blessure de la journée chez les garçons d’Inzaghi: 15′ après Calha, à la 27ème minute, Acerbi demande le remplacement à Simone en raison d’une contracture aux fléchisseurs de la cuisse gauche. De Vrij revient à sa place et, entre-temps, les Nerazzurri ont également joué pour la deuxième place de remplacement. Dans tant de confusion, cependant, c’est toujours l’Inter qui garde le ballon, sans jamais s’approcher de l’efficacité habituelle aussi parce que ce n’est pas le véritable travail de Barella. Si les nerfs d’Inzaghi lâchent et qu’il écope d’un carton jaune hystérique, la manœuvre de Juric s’enlise souvent au cœur de l’entrejeu de Koné-Critante et, finalement, reste trop liée à la veine de Dybala. Pourtant, lorsque le ballon parvient à atteindre Dovbyk verticalement, quelque chose se passe : l’Ukrainien sait très bien le poser en fin de première mi-temps, malgré De Vrij sur lui, et de là vient le tir enroulé de Pellegrini repoussé par Sommer, une opportunité le plus dangereux de toute la première mi-temps pour l’équipe locale. Les Nerazzurri, en revanche, se plaignent du carton rouge manqué par Cristante pour une faute sur Thuram, également à la lumière des précédents du championnat d’hier : le Français serait passé au but comme une balle.

le but

Quelques erreurs de Koné en début de seconde période convainquent immédiatement Juric d’effectuer le premier remplacement : le Français cède la place à Pisilli, malgré le fait que Cristante soit au milieu avec un carton jaune dans le dos : cette fois c’est le garçon de la maison. n’est pas lucide et répand trop d’indices d’erreurs ici et là. L’Inter a sorti l’impasse dès les premiers signes de la montée des Giallorossi, tout cela grâce à quelques gentils hommages de la Roma : Zalewski a fait voler le ballon par Frattesi qui a pu courir à travers le terrain vers le but, mais Celik a réussi à le vaincre. par erreur de contrôle et en donnant une passe parfaite sur le tir de Toro. Pendant que Lautaro se réjouit dans la section des supporters Nerazzurri, toute la solidarité va à son compatriote Paulo, aussi généreux que talentueux : il a couru 40 mètres en arrière pour endiguer l’hémorragie : Dybala finit par se retourner de désespoir après une autre bêtise de son coéquipier turc .

la fin

Le doublé de l’Inter a été presque réalisé par le tandem Thuram-Dimarco, tandis que la réaction de la Roma a été plus nerveuse qu’autre chose, avant le mélange venu du banc. Si Inzaghi effectue d’un seul coup les derniers changements, le dernier restant (en dehors de Bastoni, Darmian et Lautaro pour Bisseck, Dumfries et Correa), Juric lance Baldanzi pour Zalewski, ajustant la formation : l’ancien joueur d’Empoli se positionne aux côtés de Dybala ( puis remplacé à son tour par Soulé) et Pellegrini en trio au trocart derrière l’attaquant. Ainsi déséquilibrée, l’équipe locale a trop concédé aux contre-attaques de l’Inter : Thuram a manqué de clarté à plusieurs reprises lorsqu’il était temps de porter le coup final, tandis que Svilar a sauvé deux fois contre Dumfries. Et à quelques instants de la fin, Sommer a encore dû se salir les gants sur un pied gauche de Soulé : juste le temps de penser au match nul.





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