Le Caire évalue le procès contre Commisso pour diffamation

Le numéro un de la Fiorentina en fin de match a accusé le président de Turin et les journaux du groupe RCS

« Ce que Commisso dit est hautement diffamatoire de mes journaux et de ma personne, en plus d’être faux et donc nous évaluons avec mon avocat s’il y a des détails pour le procès ». Urbano Cairo, président de Turin et du RCS, répond ainsi au téléphone avec Ansa aux déclarations du patron de la Fiorentina. Ce n’est pas la première fois que le numéro un de la Viola s’en prend violemment au président du Caire et à ses journaux avec des tonalités diffamatoires. C’est arrivé hier aussi. Les fans d’alto se sont souvent plaints cette année du marché des transferts et des résultats fluctuants de la Fiorentina, et à la fin du match d’hier au stade Franchi, lorsqu’on lui a demandé à la télévision ce qu’il pensait des critiques reçues, le président Commisso a plutôt déclaré « son » coupable.

Mots

« Trop de critiques sur la Fiorentina ? Ici en Italie, nous aimons critiquer et faire peu. Quand je vois que Corriere Fiorentino, Corriere della Sera et La Gazzetta dello Sport qui sont contrôlés par quelqu’un qui possède Turin et font ces articles stupides, je dis qu’ils devrait avoir honte. Je n’ai pas les journaux ici en Italie, mais ce n’est pas bien que les journaux d’un autre président critiquent une autre équipe. Voyons si quelqu’un se réveille. Des accusations que le président du Torino et du RCS n’acceptent pas et qui l’amènent à évaluer le procès pour des propos « fortement préjudiciables » à sa réputation et à ses journaux. En plus d’être des déclarations « fausses », comme l’a expliqué Cairo. Commisso a également fustigé la Juve, poursuivant ses accusations aux micros d’Italia 1 : « Ce que j’ai dit il y a quelques années sur le football italien s’est ensuite produit. C’est un football malade et il y a des équipes qui vont sur le terrain et qui ne s’adaptent pas aux financements ». et on a vu ce qui s’est passé avec la Juve. Je n’ai pas parlé depuis deux ans, je dois me défouler un peu, ce n’est pas que je parle tous les jours. Tout le monde parle dans les journaux, à la télé et à la radio. Je parle une fois par an « .

Autres

Puis une autre déclaration de poids liée à son interprétation personnelle d’un article daté de mai 2021 : « Qu’est-ce qui m’a le plus dérangé ? La Gazzetta dello Sport m’a traité de mafieux, quand de vrais mafieux trichent ici en Italie et personne ne le dit. Il y a un procès. Reconstruction que, évidemment, la Gazzetta nie fermement. Si par le passé on préférait ne pas répondre aux déclarations de Commisso, cette fois le président du RCS et du Torino Cairo va évaluer avec ses avocats s’il y a lieu de porter plainte pour diffamation. Il échappe également au président Commisso qu’en Serie A il y a aussi d’autres présidents et propriétaires de clubs qui sont aussi éditeurs : John Elkann de la Juve, éditeur de La Stampa et Repubblica, Danilo Iervolino de Salernitana, éditeur d’Espresso et Silvio Berlusconi de Monza, propriétaire de Mediaset .



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