Le Cabinet fait une pause dans l’asphalte : ces routes ne seront pas construites pour le moment

Le gouvernement a décidé de suspendre dix-sept grands projets d’infrastructure. En raison des problèmes d’azote, de la hausse des prix de la construction et des pénuries sur le marché du travail, ces routes ne peuvent pas être abordées pour le moment. Il y a plusieurs routes où il y a souvent des embouteillages : comme l’A2 à la jonction Deil, l’A1/A28 à la jonction Hoevelaken et l’A58 entre Breda et Tilburg.

En mars, le cabinet avait déjà décidé de suspendre la construction de nouvelles routes. Au cours des derniers mois, des consultations ont eu lieu avec les provinces au sujet des routes qui ne peuvent pas être construites pour le moment. Et des choix douloureux y ont été faits, comme en témoigne la liste des dix-sept projets d’infrastructure qui sont pour l’instant suspendus.

Les connaisseurs des messages d’embouteillage seront familiers avec la liste des projets qui seront provisoirement mis de côté. Qu’il s’agisse de la jonction Deil, de la jonction Hoevelaken ou de l’A58 entre Breda et Tilburg, plusieurs routes dont la construction est désormais reportée sont déjà souvent bloquées.

Pas le choix

Néanmoins, le cabinet n’a pas eu d’autre choix que de reporter ces projets, car les gros travaux d’entretien nécessaires sur les ponts et les viaducs se sont avérés beaucoup plus coûteux qu’initialement estimé. Le prix de l’entretien a explosé en raison de l’augmentation des coûts de construction, du problème d’azote et du manque de personnel. De plus, de nombreux ponts, viaducs et écluses sont anciens. Ils ont besoin d’un remplacement ou d’un entretien majeur. Cela doit avoir lieu plus tôt que prévu initialement en raison du trafic de plus en plus intensif et lourd. En raison de ces coûts accrus, de nombreux autres projets ne pouvaient tout simplement pas continuer pour le moment.

Selon le ministre des Transports, Mark Harbers, l’infrastructure existante doit d’abord être mise en ordre, « afin que nous puissions la développer plus tard ». Au total, quatorze projets routiers et trois projets fluviaux sont en pause. Il s’agit d’un montant de plus de 4 milliards d’euros.

Le ministre du VVD dit avoir un « double sentiment » face à la pause annoncée. « C’est décevant, car nous trouvons ces projets nécessaires et voulons les construire. D’un autre côté, nous voyons aussi que ce n’est pas possible à court terme. » Néanmoins, selon Harbers, cette décision est également positive, ‘parce que nous pouvons maintenant dépenser l’argent sur l’entretien indispensable et ne pas le laisser sur l’étagère’. « C’est ce que nous pouvons faire maintenant et nous allons travailler dur avec la maintenance majeure. »

Extrêmement douloureux

Selon lui, le cabinet veillera à ce que « les Pays-Bas restent accessibles et que nous puissions continuer à aller au travail et à la famille, et il veillera également à ce que le livreur de colis soit à l’heure à la porte et que les supermarchés puissent être approvisionnés ». Mais le fait que le cabinet suspende ces dix-sept projets est encore plus douloureux, car le besoin de mobilité va en fait augmenter dans les années à venir. Le nombre d’habitants des Pays-Bas augmente et avec lui la pression sur l’infrastructure existante.

Furieux

Les régions sont furieuses. La province d’Overijssel, par exemple, a apporté 100 millions d’euros, tout comme le gouvernement national, si bien qu’un budget de 200 millions était sur la table. Mais la pleine contribution du gouvernement est maintenant utilisée pour autre chose. L’adjoint Bert Boerman (ChristenUnie) dit qu’il comprend les conséquences de l’azote, des hausses de prix et des pénuries de capacité. « Mais il est impossible que des accords conclus antérieurement n’aient aucune perspective d’avenir prise être mis ? », se demande-t-il à haute voix Le stenteur.

Un échevin d’Overijssel de Raalte est d’accord avec lui. ,, Je n’ai pas de mots pour ça. C’est contraire aux accords qui ont été conclus. Ce n’est tout simplement pas possible. » Il souligne que la sécurité est en jeu parce que la seule route nationale du pays qui traverse encore un village a été démolie. Nijboer : ,, C’est inexplicable. Je comprends que les habitants aient l’impression d’avoir affaire à un gouvernement peu fiable. » Il indique qu’il veut plaider en faveur d’un arrangement pour le village de Mariënheem. « Le village doit constamment composer avec le fait que les accords conclus sont modifiés par la suite. Ce village a besoin de la rocade. »

Le cabinet a décidé de « suspendre » ces routes :
N35 Wijthmen – Nijverdal
A9 Rottepolderplein
A58 Bréda – Tilbourg
A27 Zeewolde – Eemnes
A15 Papendrecht – Gorinchem
A2 Deil – Bois-le-Duc – Vught
Subvention gouvernementale Northern Randweg Utrecht (NRU)
InnovA58 Annabosch – Galder
Innovations InnovA58
A67 Leenderheide – Geldrop
A1/A35 Jonction Azélo – Buren
A1/A30 Barneveld
A4 Haagland – N14
A1/A28 Jonction Hoevelaken

Et le cabinet a décidé de « pause » pour ces cours d’eau :
Serrures Volkerak
Écluses de Kreekrak
Voie navigable IJsselmeer – Meppel

Les projets mis en pause restent dans le programme de construction et l’objectif est de commencer la construction dès que possible s’il y a suffisamment d’espace, d’argent et de personnel pour l’azote.

L’argent et la main-d’œuvre qui peuvent être dépensés iront à une refonte majeure de l’infrastructure existante. Il est en partie obsolète et a besoin d’un entretien majeur ou d’un remplacement. L’argent est également réservé aux projets qui peuvent être construits ou qui sont encore devant les tribunaux. Si un juge décide qu’une telle route peut être construite après tout, l’argent est déjà là.

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Plusieurs projets sont encore en cours. Il s’agit de projets de sécurité routière sur des routes nationales qui ne sont pas concernées par les problèmes d’azote. 200 millions ont été mis à disposition à cet effet dans l’accord de coalition. Cela s’applique également aux projets qui contribuent à l’accessibilité de 400 000 logements neufs à construire d’ici 2030. L’accord gouvernemental y consacre 7,5 milliards d’euros.

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