Le cabinet australien commence à faire pression contre l’avis de l’Unesco en danger le statut de la Grande Barrière de Corail

La ministre australienne de l’Environnement, Tanya Plibersek, a déclaré mardi que son cabinet faisait pression contre l’avis de l’UNESCO de donner à la Grande Barrière de Corail, dans le nord-est du pays, le statut d’espèce menacée. Qu’écrivent les agences de presse internationales. Une équipe de recherche de l’Unesco a conclu lundi dans un rapport que le récif soit inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril. Plibersek estime que la décision est en deçà des efforts du nouveau cabinet de gauche, qui a investi dans la protection du récif depuis sa nomination en mai.

“Nous allons dire très clairement à l’UNESCO qu’il n’est pas nécessaire de singulariser la Grande Barrière de Corail de cette manière”, a déclaré Plibersek lors d’une conférence de presse, selon l’agence de presse AP. Auparavant, lorsque l’Unesco accordait au patrimoine mondial un statut menacé, c’était parce que davantage d’investissements ou de mesures gouvernementales étaient nécessaires. Ils sont arrivés, selon le ministre. L’avis de l’Unesco serait toujours basé sur la situation sous l’ancien cabinet conservateur. “Si la Grande Barrière de Corail est en danger, alors tous les récifs coralliens du monde sont en danger, alors la plupart des sites du patrimoine mondial dans le monde sont menacés par le changement climatique.”

Plibersek a publié mardi une série de tweets sur les mesures prises par son cabinet pour protéger le récif. “Nous investissons un montant record de 1,2 milliard de dollars pour stimuler les activités de protection”, écrit elles ou ils. Cet argent va à des projets qui favorisent la qualité de l’eau et éliminent le plastique du récif.

Dans le rapport publié lundi, l’Unesco écrit que le récif corallien est examiné depuis plus d’une semaine, reconnaissant que “le changement climatique est une menace mondiale”, mais qu’une action rapide est nécessaire dans ce cas précis. Une série de recommandations, y compris la lutte contre certains types de pêche, pourrait “améliorer considérablement” la capacité de l’État à conserver la nature.





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