Le cabinet approchera deux à trois mille entreprises (agricoles) qui émettent beaucoup d’azote pour arrêter, délocaliser leur activité ou réduire significativement leurs émissions grâce à l’innovation. Des sources le confirment CNRC. Le plan devait être présenté vendredi prochain.
Le cabinet veut persuader les agriculteurs à partir d’avril en les indemnisant par le biais d’un programme spécial de rachat, avec une compensation pouvant s’élever à 120 % de la valeur de leur entreprise. Il s’agit d’une offre unique qui ne s’améliorera pas à l’avenir. Johan Remkes a conseillé l’été dernier de s’attaquer aux émissions de 500 à 600 « chargeurs de pointe » d’azote d’ici un an.
Le gouvernement ne prévoit pas seulement de racheter les entreprises. La durabilité à grande échelle est également une possibilité ou une relocalisation de l’entreprise vers un endroit qui n’est pas à proximité d’une nature vulnérable. Si ce programme génère trop peu d’économies d’émissions, le gouvernement appliquera la coercition à ce groupe de grands émetteurs à partir de 2024. Ce à quoi cela ressemblera n’est pas encore connu. Le bilan du nouveau régime sera établi fin 2023.
Avec la collaboration de Martin Kuiper et Sjoerd Klumpenaar
Lire aussi : Vous ne pouvez pas vous débarrasser rapidement des plus gros pollueurs