Le gouvernement met à disposition 11 millions d’euros pour un programme d’action contre les comportements sexuellement transgressifs et les violences sexuelles. Dans les années à venir, la coalition veut se concentrer sur de nouvelles lois et réglementations, des campagnes publiques et la réalisation d’un environnement de travail sûr. C’est ce qu’écrivent les ministres Robbert Dijkgraaf (Education, Culture et Sciences, D66) et Karien van Gennip (Affaires sociales et Emploi, CDA). Vendredi dans une lettre à la Chambre des représentants.
Les ministres envisagent également d’inclure un code de conduite obligatoire dans la loi sur le lieu de travail et d’autres amendements à la législation et à la réglementation. Par exemple, le cabinet souhaite étendre la loi sur les infractions sexuelles, rendant le harcèlement sexuel en public et en ligne punissable. En outre, «l’estimation du sexe» avec des enfants de moins de seize ans est interdite.
Un autre objectif important du plan gouvernemental est de limiter les dégâts suite à un incident impliquant un comportement sexuellement transgressif. Selon le cabinet, cela peut se faire en offrant aux victimes et à leur environnement un soutien et une assistance et en agissant directement envers les auteurs. Le programme d’action accordera également une grande attention au rôle des spectateurs, afin qu’ils reconnaissent les comportements sexuellement transgressifs et sachent quoi faire s’ils entrent en contact avec eux.
De plus, des lignes directrices doivent être élaborées pour les organismes dans le domaine de la prévention et de l’identification des comportements sexuellement transgressifs. De cette façon, ils doivent découvrir ce qui est nécessaire pour une culture (de travail) socialement sûre. Le plan a été élaboré en collaboration avec, entre autres, la commissaire du gouvernement aux comportements transgressifs Mariëtte Hamer. Il est indépendant et conseille le gouvernement sur l’élaboration et la mise en œuvre du programme d’action.