« Le bruit rend fou » : les chiens du refuge pour animaux de Gand aboient trop fort


Après deux ans, les voisins ont raison. Ils se plaignent des nuisances sonores depuis l’ouverture du refuge pour animaux sur la Ghent Watersportbaan. Deux mesures le disent désormais noir sur blanc : les chiens aboient trop fort. « Ça réveille notre fils. »

Pieter Gordts24 mars 202219h00

« Avant, c’était une oasis de calme ici. Ensuite, vous avez entendu le gazouillis des oiseaux. Thierry De Backer (61 ans) se tient dans son jardin. Il était occupé à nettoyer sa terrasse et surtout à débarrasser ses marches de bois de la mousse. Mais quand le journal arrive, ce travail peut attendre un moment.

Il nous emmène au fond de son jardin. Derrière la clôture se dresse le grand bâtiment gris du refuge pour animaux. Et en effet, on y entend les aboiements des chiens. Le son rebondit sur les parois de l’abri, s’amplifie et s’éloigne à plusieurs dizaines de mètres.

Est-il continuellement présent et audible partout autour de l’abri ? Non, ce n’est certainement pas le cas. Les oiseaux du jardin de De Backer peuvent encore être entendus, bien que vous puissiez clairement entendre des aboiements entre eux. « Ça va et vient », déclare De Backer. Même si ça ne fait que le déranger. « Surtout une fois que vous commencez à y prêter attention. Si vous vous asseyez dehors, le bruit finit par vous rendre fou.

L’un des voisins a déménagé dans une municipalité voisine pour échapper au bruit. « Nous ne voulons certainement pas passer pour des gens aigres », dit la fille de l’homme, qui a continué à vivre dans la maison parentale. «Oui, il y a aussi d’autres bruits, des cris des rameurs ou de l’entraînement de l’école canine à l’extérieur deux fois par semaine. Mais c’est délimité, vous savez que cela finira. Une astuce pour les deux nouveaux parents est que leur fils de cinq mois est régulièrement réveillé par des aboiements.

Thierry De Backer : « Si vous êtes dehors, le bruit finit par vous rendre fou. »Statue Éric de Mildt

Tous les voisins ne sont pas gênés par le bruit. La voisine immédiate de De Backer hausse les épaules à sa porte. «Oui, si vous vous asseyez sur la terrasse avec un livre, vous pouvez entendre les chiens», explique Patricia Uyttendaele (72). « Mais de cette façon, vous pouvez être ennuyé par tout. » Elle-même ne perd pas vraiment le sommeil devant le grand bâtiment gris derrière son jardin.

Des mesures

L’affaire traîne depuis deux ans depuis l’ouverture du refuge. Pourtant, lors de l’ouverture du refuge, l’échevine de l’Environnement, du Climat et du Logement Tine Heyse (Verte) a promis aux riverains qu’ils ne seraient pas dérangés par les aboiements de chiens.

Après deux ans d’e-mails et d’appels téléphoniques en vain, la mesure pour certains voisins a finalement atteint son plein. Ils ont porté plainte. La ville a décidé de faire effectuer deux mesures de bruit. Conclusion : c’est trop fort. Les normes de bruit sont « largement dépassées ». Heyse l’a dit cette semaine en commission à une question du conseiller Gert Robert (N-VA). « C’est un peu bizarre », dit Robert. « C’est un nouveau bâtiment. N’aurait-il pas été possible de prendre en compte les normes de bruit dès le départ ? »

Les avis divergent à ce sujet. Selon les voisins et le conseil municipal, la construction de l’abri n’a pas respecté toutes les règles prescrites, certainement au début. Au refuge, où ils étaient initialement réticents à répondre, ils contestent cela. « En effet, l’hiver dernier, nous avons réalisé pour 25 000 euros de travaux d’insonorisation », explique au téléphone le président Patrick Derycke.

Date limite 31 mars

Mais les mesures ne montrent-elles pas maintenant noir sur blanc que les normes de bruit sont dépassées ? Derycke veut d’abord examiner les résultats. Il se demande si l’école canine n’est pas en partie responsable du dépassement de la norme de bruit. La question est de savoir s’il y a du temps pour cela : Heyse demande maintenant à l’asile de présenter une proposition de mesures d’ici le 31 mars pour respecter les normes.

Les riverains sont contents que les choses avancent. Derycke leur assure qu’une solution sera trouvée. Il ne se précipite cependant pas. « La recherche avec mesures traîne depuis deux ans (en raison de la couronne, les mesures ont été suspendues pendant un an, PG) », il dit. « Alors je pense qu’il est déraisonnable que je doive soudainement trouver une solution en trois semaines. Je veux d’abord parler à la ville.

Le refuge dit avoir déjà effectué des travaux d'insonorisation.  Statue Éric de Mildt

Le refuge dit avoir déjà effectué des travaux d’insonorisation.Statue Éric de Mildt



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