Le Brésil danse avec ses phénomènes : 4-1 contre la Corée du Sud En quart de finale avec la Croatie

Incroyable confrontation de l’équipe nationale verte-or qui a marqué 4 fois en première mi-temps avec Vinicius, Neymar (sur penalty), Richarlison et Paquetà. En seconde période, Seung Ho raccourcit. L’entraîneur des Asiatiques démissionne

Luca Bianchin

Lundi soir, cours de danse. Le Brésil a battu la Corée du Sud avec une facilité sensationnelle : 2-0 après 13 minutes, 4-0 à la pause et 4-1 au coup de sifflet final. Avec beaucoup de salutations à l’Argentine, à la France et à tous ceux qui y sont connectés : si vous parlez de favoris, ne vous permettez pas d’ignorer les thrillers.

Au-delà du combien, du comment : c’était un Brésil des années 70, du foot dansé, joué dans la joie et des danses après le but. Si vous n’avez que 10 secondes, regardez le 3-0 : Richarlison pas loin du bord de surface touche pour Marquinhos, qui touche pour Thiago Silva, qui ferme la combinaison et met Richarlison au but. Un triangle agrandi. Tout d’avant, avec deux défenseurs centraux dans la surface comme Scirea et Bergomi pour le but de Tardelli ’82. Ils étaient là pour un corner, mais ça impressionne quand même. Pas par hasard, les Brésiliens sont allés faire la fête devant leur banc et le ballet classique de l’exultation a été rejoint par le coach Tite, 61 ans, cheveux blancs mais très à l’aise avec deux ou trois pas de samba.

les 4 buts brésiliens

La première mi-temps est la seule qui mérite d’être racontée : tout s’y est joué. La clé était de commencer fort. Minute 7 : Raphinha fuit Kim Jin-Su sur la droite et centre bas, la défense coréenne s’entasse au centre et Vinicius, au deuxième poteau, est seul. Contrôle sereinement – ​​un millier d’autres joueurs se seraient précipités sur le coup – et balle dans la poche du corner. Minute 13 : Jung Woo-Young ne remarque pas Richarlison, qui arrive derrière lui et touche le ballon.

Ce qui aurait dû être un report devient donc un léger contact avec le numéro 9 brésilien : penalty. Neymar, avec une course lente, fait 2-0. Vous connaissez l’action du 3-0, qui est intervenue après 29 minutes, tandis que celle du 4-0 est un concentré du Brésil : Vinicius creuse depuis l’aile pour Paquetá, l’un des meilleurs, qui arrive en remorque et le met dans le coin. Si à tout cela on ajoute trois arrêts non anodins de Kim Seung-Gyu sur Paquetá et deux fois Raphinha, on comprend le scénario du film : le Brésil, toujours le Brésil, rien que le Brésil.

corée mauvais mauvais

La Corée du Sud a été une grosse déception. Il n’a marqué qu’à la 31e minute de la seconde mi-temps grâce à un puissant tir lointain de Paik Seung-Ho, entré en jeu dix minutes plus tôt. La Corée s’est qualifiée en éliminant l’Uruguay et le Ghana, et ce n’était pas facile, mais avec le Brésil, ils ont semblé impressionnés dès le début. De la personnalité, plus que de la tactique : au premier coup de poing, c’est tombé. Jung Woo-Young et Hwang In-Beom, les deux milieux de terrain centraux, ont été transparents. Kim Jin-Su, l’arrière gauche, a fait la première erreur, la boule de neige qui a déclenché l’avalanche. Les meilleurs n’ont rien donné : le fils de Tottenham s’est tu, Kim du Napoli coupé au troisième but et en difficulté comme tout le monde. Seul Hwang Hee-Chan était aimé, qui risquait de marquer deux fois, d’abord avec le match ouvert puis en seconde période.

titre brésil

Le Brésil, en revanche, a fait baisser la cote des bookmakers en une demi-heure : du jamais vu aussi bien en Coupe du monde. Sur l’élan du grand départ, il a aussi retrouvé le sourire de ceux qui ont peiné dans d’autres matchs. Raphinha a dribblé tout le monde et la cheville droite de Neymar semble aller bien. Vinicius et Casemiro étaient les champions habituels et Alisson a fait deux arrêts sur Hwang Hee-Chan et un sur Son, au moins deux comme un phénomène. Lorsque Tite a également changé de gardien de but, à 10 minutes de la fin, cela semblait presque trop. Vendredi, en milieu d’après-midi, ce sera le Brésil contre la Croatie : les potes Modric et Casemiro adversaires d’un jour, un grand milieu de terrain contre une belle attaque, le finaliste 2018 face au favori de la Coupe du monde 2022. Qui peut prendre congé et quitter le travail plus tôt, Cours. En fin de match, la démission de l’entraîneur sud-coréen, Bento : « Je l’ai dit et je confirme, je m’en vais ».



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