Le Brandebourg veut accueillir 1 500 demandeurs d’asile dans des conteneurs


Le Brandebourg prévoit de loger des conteneurs pour 500 réfugiés chacun dans les premiers centres d’accueil d’Eisenhüttenstadt (photo), de Francfort (Oder) et de Wünsdorf Photo : Ralf Gunther

Par Michel Sauerbier

La prochaine vague de réfugiés arrive dans le Brandebourg ! Une fois de plus, l’État vassal de Poutine, la Biélorussie, fait entrer clandestinement des milliers de personnes dans le pays. Maintenant, le gouvernement de l’État planifie des villages de conteneurs.

À 11 h 11, le ministre de l’Intérieur Michael Stübgen (CDU) a reçu jeudi la demande du ministère des Finances de Potsdam. La trésorière Katrin Lange (SPD) doit dégager près de 20 millions d’euros cette année pour initialement 1500 lits de conteneurs. Ils seront implantés à Francfort (Oder), Wünsdorf et Eisenhüttenstadt.

Le ministre de l’Intérieur du Brandebourg Michael Stübgen (CDU) doit créer 3 000 nouvelles places d’admission initiales. Il n’en a déjà prévu que 1500 Photo : Soeren Stache/dpa

Selon la demande, Stübgen prévoit 1 500 places de premier accueil supplémentaires « vers la fin 2023, dès qu’un emplacement adéquat aura été trouvé. De préférence à proximité immédiate des emplacements existants, sous réserve de l’accord des communes“.

La raison de l’empilement des conteneurs : depuis le début de l’année, le dictateur de Minsk, Loukachenko, fait passer clandestinement plus de 1 000 réfugiés du monde entier vers l’Allemagne chaque mois. Il y a aussi des migrants via le sud de l’Europe et de nouveaux réfugiés d’Ukraine. Le Brandebourg attend 26 000 nouveaux arrivants cette année.

Ursula Nonnemacher, ministre de la Santé du Brandebourg (Verts)

La ministre des Réfugiés du Brandebourg, Ursula Nonnemacher (Verts), ne trouve pas de communauté pour un foyer de transition Photo : Paul Zinken/dpa

Les 3 000 nouveaux conteneurs sont nécessaires car les demandeurs d’asile sans espoir ne doivent plus être répartis entre les villes et les communautés. Les hébergements, les écoles et les crèches affichent complet. La ministre écologiste des réfugiés de Potsdam, Ursula Nonnemacher, veut toujours y créer quatre installations transitoires. Afin de permettre à ceux qui ont été refoulés de « changer de voie » vers le droit de rester.

Mais aucun des 18 administrateurs de district et maires n’a confirmé jeudi soir. Le délai expire vendredi. Le porte-parole de Nonnemacher, impuissant : « Si personne ne signale, nous ne pouvons pas mettre en œuvre le concept. »

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