Le Brandebourg hésite avec le paquet d’aides à l’énergie

Par Michel Sauerbier

Les prix de l’électricité, du gaz et des matières premières explosent, une énorme vague de faillites est imminente ! Le Brandebourg promet le soutien des boulangers et des maires.

Mais le gouvernement de l’État hésite avec son programme d’aide. Parce que le gouvernement fédéral devrait payer pour cela.

Lundi sommet sur l’énergie, mardi réunion spéciale du cabinet, mercredi débat sur l’énergie au Parlement. Les prix de l’horreur et leurs conséquences déterminent également la politique du Brandebourg. Le gouvernement du Land a depuis longtemps mis en place un ensemble d’aides – « au moins dans la fourchette des millions à trois chiffres », a déclaré le Premier ministre Dietmar Woidke (60 ans, SPD).

À qui l’injection de liquidités devrait-elle aider ? Tous ceux qui ne reçoivent rien du paquet de 65 milliards du gouvernement fédéral. Elle accompagne les retraités, les étudiants, les allocataires logement et quelques grandes entreprises. Mais pas le boulanger ou le maire qui ne peuvent pas payer la facture de gaz du four ou de la piscine municipale. C’est là que le pays doit intervenir.

► Le Brandebourg doit pomper l’argent pour cela. Mais le frein à l’endettement l’interdit. « Ce n’est possible que si nous déclarons l’urgence budgétaire », déclare Woidke.

Le Schleswig-Holstein l’a déjà fait. Une grave erreur, dit Woidke. Il veut attendre que le gouvernement fédéral déclare une urgence. Et payé vous-même le paquet d’aides : avec l’impôt sur les bénéfices excédentaires pour les compagnies d’électricité !

Raison : Le prix de l’électricité augmente parce qu’il dépend du gaz cher. Quiconque produit de l’électricité à bas prix à partir du charbon, du vent ou du soleil gagne désormais une fortune. Une taxe sur ces « bénéfices aléatoires » est destinée à alléger la charge des consommateurs d’électricité.

Les boulangers et les maires du Brandebourg ne peuvent qu’espérer que le ministre des Finances Christian Lindner cédera rapidement. Il doit le faire – sinon son FDP perdra la classe moyenne.

Le Brandebourg ne reçoit pas non plus d’aides fédérales gratuites. La ministre des Finances Katrin Lange (SPD) : « Nous sommes là avec un milliard d’euros et nous négocierons à nouveau durement. »



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