Le biologiste David souhaite que Zaanstad cesse de planter des espèces exotiques envahissantes : "C’est la vie en danger"

Vous y êtes peut-être allé une centaine de fois sans remarquer l’acajou. Mais pour le biologiste David Sluis, c’est une épine dans le pied, surtout maintenant que Zaanstad veut en planter des milliers. Selon Sluis, la plante peut proliférer et ajoute peu à l’écosystème. « Il est vert et il y a de jolies fleurs dessus, mais c’est très dangereux. »

L’acajou est utilisé depuis un certain temps à Zaanstad comme verdure dans les parterres de fleurs et à proximité des parkings. Dans le district de Het Kalf, des parcelles entières ont désormais été préparées pour inscrire dans le sol des plantes inscrites sur la liste des espèces exotiques envahissantes, comme l’acajou.

« Cela attirera certainement quelques abeilles et papillons », explique Sluis, mais selon le biologiste, les chenilles ignorent la plante. « Et que devrait manger cette mésange charbonnière dans la zone résidentielle ? »

Proliférer

Le Parti Animal pense également que c’est une mauvaise idée et posera des questions au conseil jeudi. Il y a de fortes chances que les espèces exotiques envahissantes prolifèrent dans les réserves naturelles voisines. Et il faudra alors des fonds supplémentaires pour lutter contre cela. « Basez-vous sur différents types et ne traînez pas comme ça », explique le chef du groupe Melchior Mattens.

Les plantes ne figurent pas sur la liste des interdictions liste d’espèces exotiques envahissantes. Zaanstad a acheté la verdure il y a plusieurs années et ne fait aucun commentaire sur les sujets qui sont encore en discussion au conseil.

Sluis propose une alternative locale et bon marché et espère que Zaanstad plantera simplement un houx ou un troène hollandais traditionnel dans la verdure.



ttn-fr-55