Le Berlin vert passe le contrôle thermique

Par Andra Fischer

La chaleur estivale, avec des températures avoisinant les 30 degrés, constitue un problème pour de nombreux Berlinois. Mais l’aide à l’environnement certifie que notre ville est bien protégée contre les températures élevées ! Votre conclusion : Berlin passe le contrôle thermique.

Imperméabilisation des surfaces, trop peu d’arbres pour fournir de l’ombre : Selon une étude de l’Aide allemande à l’environnement (DUH), de nombreuses villes allemandes ne protègent pas suffisamment leurs habitants de la chaleur. C’est le résultat du soi-disant premier bilan thermique publié mardi par le DUH. Au test : 190 villes de plus de 50 000 habitants chacune. Ludwigshafen, Heilbronn, Regensburg, Worms, Mayence, Ludwigsburg et Ingolstadt ont obtenu les pires résultats. Potsdam, Detmold, Ratingen et Iéna ont obtenu les meilleures valeurs.

L’étanchéité des zones et la verdure ont été analysées. 24 villes ont reçu un carton rouge ; plus de 50 pour cent des zones ont été fermées. Dans les 82 villes frappées d’un carton jaune, 45 à 50 pour cent des zones ont été fermées. 84 villes ont reçu des cartes vertes ; 45 pour cent ou moins des zones ont été fermées.

Le feu rouge est au vert pour Berlin ! Selon les recherches du DUH, 44,48 pour cent de la superficie de la ville est fermée dans la capitale. Le volume dit vert, c’est-à-dire la taille, par exemple, des arbres et des bandes fleuries sur une certaine surface, se situe dans la plage verte à 4,24 mètres cubes par mètre carré de surface.

Aujourd’hui, Berlin compte environ 29 000 hectares de forêt. Cela correspond à plus de 40 000 terrains de football. Ceci contribue bien entendu à la valeur du taux de scellement. Dans le centre-ville, en revanche, la situation semble nettement plus grise (et donc plus chaude).

Selon la DUH, plus de 50 hectares de terres en Allemagne sont actuellement chaque jour fermées aux implantations et à la circulation. Cela correspond à un bon quart de Berlin par an.

En période de crise climatique, cela représente un risque sanitaire énorme du point de vue de l’organisation. La perte de grands arbres est particulièrement conséquente, selon l’aide à l’environnement. «Ils assurent notamment un effet de refroidissement élevé dans la ville. Les espaces verts sans arbres ont un effet rafraîchissant environ deux à quatre fois inférieur à celui des zones couvertes d’arbres.

L’aide à l’environnement demande au gouvernement fédéral de fixer un objectif juridiquement contraignant consistant à mettre un terme à l’imperméabilisation des surfaces d’ici 2035 au plus tard.



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