Le beau-père avoue le meurtre « parce que sa famille est menacée »
Le peintre espère que sa femme et sa famille seront désormais laissées seules. Une deuxième reconstitution du meurtre suivra bientôt, plus tard devant la cour d’assises.
Le dimanche soir 17 juillet, Stéphane V. abat son gendre Mario, Sur le chemin de halage le long de l’Yser à Stuivekenskerke. Huit balles finissent dans le corps du plombier de Koekelare, quatre autres manquent leur cible. Pendant sept mois, Stéphane V nie obstinément le tournage. Mais après une tentative infructueuse de libération sous caution et un mauvais test au détecteur de mensonges, il a fait des aveux hier. Bram Elyn, avocat Stéphane V. : « C’est le facteur des menaces sur la famille qui a été décisif. Parce qu’il ne peut pas remplir son rôle protégé de père et de compagne depuis la prison. Il veut aussi définitivement envoyer un signal aux proches qu’il veut prendre ses responsabilités et que ces personnes peuvent attendre de lui des réponses au procès. »
Deuxième reconstruction
Dix jours après les faits, il y avait déjà une reconstitution avec le suspect. Après les aveux d’hier, un deuxième suivra bientôt. L’arme utilisée est toujours portée disparue. « Il y a d’abord eu une reconstruction de trajectoire pour vérifier s’il avait effectivement parcouru la trajectoire comme le soupçonnaient la police et le juge d’instruction. Maintenant, une deuxième reconstruction suit sur la scène du crime où il devra montrer ses actions et les coups de feu aux enquêteurs. »
Stéphane V. est originaire de la région lilloise et marié depuis plus de 30 ans. Un grand bonhomme tatoué que l’on retrouvait souvent à la salle de sport, mais aussi au club de tir. Dans les heures précédant la fusillade mortelle, le peintre pagayait encore en mer du Nord. « Il était présent sur la plage avec sa femme, ce qui indiquera également clairement qu’il n’avait absolument aucune intention de tuer son gendre ce jour-là. Le fait qu’il ait commis des actes très drastiques contre son gendre est absolument ne correspond pas à son caractère et à sa personnalité. C’est en soi un homme très doux et doux.
Stéphane devra de plus en plus jouer les coursiers pour que son gendre Mario livre de la drogue. L’homme voulait arrêter de faire ça, et il est devenu fou à Stuivekenskerke.