cnous sommes presque. Le 21 juin, à 8h30, les examens finaux commencent. Il y aura 536 000 candidats, qui arriveront au rendez-vous avec une base de préparation très variée. Il nous montre Openpolis, qui a retravaillé les données des tests Invalsi supportés par les classes de cinquième en 2022 (les données 2023 sont encore à venir). Ce sont des chiffres très importants car ils aident à comprendre dans quelle mesure et si les enfants d’aujourd’hui seront prêts à relever les défis de demain avec compétence.
En attendant, il faut dire que cette année l’examen final est de retour sous sa forme traditionnelle pré-pandémie : le premier test est celui de l’italien, avec 7 pistes disponibles. Le lendemain, le second justificatif varie selon l’adresse, mais redevient national (en 2022, cela a été décidé par les commissions individuelles). Ensuite, il y aura l’entretien, et la seule exception est que la réalisation du PCTO, ou de l’ancienne alternance école-travail, n’est pas considérée comme une condition d’admission.
Le premier fait intéressant est que les élèves du secondaire en 2022 ont atteint en 52% des cas un niveau adéquat de compétences en italien. Malheureusement, le pourcentage est en baisse par rapport à l’avant Covid : en 2019, en effet, les jeunes ayant des compétences adéquates étaient 64%.
Mais il y a de fortes inégalités. Le premier est l’origine familiale. Les garçons et les filles issus de familles de niveau socio-économique et culturel moyen-élevé obtiennent un score moyen de 202,6 en italien. Ceux issus de familles défavorisées n’atteignent que 171. Sans surprise, ces chiffres ne sont pas si différents de ceux qui révèlent des différences de résultats selon le domaine d’études : ceux qui fréquentent une école secondaire atteignent un score de 207,5qui passe en professionnel seulement 153. Au milieu, les techniciens.
Les disparités territoriales sont également fortes. Si en moyenne 48% n’atteignent pas les compétences adéquates en italien, en Calabre et en Campanie cette insuffisance atteint 65%. Le score le plus bas est celui des élèves d’Enna et de Crotone, où 40% s’arrêtent au niveau minimum de compétences en italien.
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