L’automobiliste mieux averti pour les secouristes

Le gouvernement travaillera avec les fournisseurs de systèmes de navigation et les constructeurs automobiles pour mieux avertir les automobilistes des voitures de police, des camions de pompiers ou des ambulances qui sont en urgence sur la route. Selon le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau, les Pays-Bas sont le premier pays européen à réaliser une telle collaboration.

L’application Flitsmeister met également en garde contre les ambulances, mais ce service ne fonctionne que dans une partie limitée du pays. Les utilisateurs d’ANWB, Be-Mobile, Hyundai, Inrix, Kia et TomTom remarqueront bientôt le nouveau service, en collaboration avec le gouvernement : leur voiture ou leur application avertira si un véhicule avec un feu clignotant et une sirène approche. Le message vous indique quel véhicule approche et de quel côté. Au départ, cela ne s’applique qu’aux ambulances, plus tard cette année également à d’autres véhicules d’urgence. Cet après-midi, le ministre Harbers sera présent au coup d’envoi à Utrecht. On espère que davantage d’entreprises se joindront à l’initiative, appelée Safety Priority Services (SPS), dans un proche avenir.

98 % des automobilistes utilisent désormais des informations numériques sur la route. De plus, des projets pilotes montrent que les avertissements sur la route ont un effet positif sur la sécurité routière », déclare Harbers. “Je voudrais réagir à ces développements, également parce que les conducteurs de voitures et de camions, par exemple, indiquent qu’ils apprécient ces avertissements et s’y fient de plus en plus.”

Le système finira par avertir non seulement les véhicules d’urgence, mais aussi les conducteurs à contresens, la fin d’un embouteillage (que les automobilistes inattentifs heurtent parfois), les obstacles sur la route, les travaux routiers, les inspecteurs routiers de Rijkswaterstaat se tenant le long de la route , des accidents, des voies fermées (croix rouge), une chaussée glissante ou des conditions météorologiques pouvant mettre en danger la sécurité routière.

Eviter les zones scolaires

L’automobiliste peut également recevoir des informations via le nouveau service sur, par exemple, la vitesse maximale applicable. En temps voulu, il sera examiné si les conseils d’itinéraire des services de navigation peuvent tenir compte d’éventuelles situations dangereuses, de sorte que, par exemple, les zones scolaires puissent être évitées.

Le système d’alerte deviendra une obligation légale en Europe à partir de 2025. Dans le cadre de la collaboration actuelle, les six entreprises combinent leurs propres données avec celles du National Road Traffic Data Portal (NDW), qui est géré par le gouvernement.




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