« Ni fashyzmu, ni putinismu», crie un homme maîtrisé à l’entrée de l’auditorium de l’Université de Gand. Juste avant, il avait frappé avec un parapluie la tête de Thierry Baudet, chef du parti néerlandais Forum pour la démocratie (FVD). Baudet a autorisé la poursuite du cours à l’association étudiante KVHV, mais le coup a été si violent qu’il a subi une légère commotion cérébrale.
Les Pays-Bas se préparent aux élections de novembre, mais le FVD est contraint de suspendre temporairement la campagne. Le député du Vlaams Belang Filip Brusselmans a écrit sur X que « la gauche se radicalise ». « À un rythme rapide. »
Vendredi, il est apparu que l’auteur pourrait également avoir agi pour des raisons anti-russes. «Il s’agit d’un Ukrainien de 32 ans résidant de manière permanente à Gand», précise un porte-parole de la police. Après interrogatoire, il a été autorisé à repartir. Le ministère public décidera ultérieurement des poursuites.
Baudet est connu pour ses positions d’extrême droite, mais aussi pour ses positions favorables à Poutine. Il a été discrédité en raison de ses liens avec des personnalités pro-Kremlin, telles que John Laughland, l’un de ses plus proches collaborateurs et auparavant associé à un groupe de réflexion ayant des relations avec la Russie.
L’Université de Gand avait auparavant refusé la conférence de Baudet à la suite d’incidents avec des conférenciers précédents, mais a été contrainte par une décision du Conseil d’État de l’autoriser. Le recteur Rik Van de Walle condamne les violences devant l’auditorium de son université.