Lautaro est de retour : triplé ! L’Inter fait 5 à Salernitana et revient en tête

Le Taurus rompt le jeûne avec un super triplé inspiré d’un super Barella. Dzeko ferme le score en seconde période avec un doublé. Nerazzurri encore premier, en attendant Napoli-Milan

Sinon on se fâche. De retour de performances incolores (avec des critiques inévitables), peut-être que Lautaro et Barella en retraite ont vu le vieux film avec Bud Spencer et Terence Hill et ont décidé de se défouler avec la pauvre Salernitana. Toujours est-il que les deux ont secoué l’Inter après un mois noir, les ramenant au but, à la victoire et au haut du tableau, en attendant Napoli-Milan (mais toujours avec le match à récupérer à Bologne). Le tout en une nuit, car sur les deux passes décisives d’un futur Capitaine assatanato, Toro est également revenu pour inscrire un but (puis ils deviendront trois) qu’il manquait en championnat depuis le 17 décembre dernier, en plein match à l’extérieur en Salerne. Sans oublier le doublé de Dzeko en seconde période, les deux remportent les titres mais toute l’équipe d’Inzaghi est de retour pour broyer un beau coup de pied. S’il suffira de se débarrasser de la torpeur de février, plus que le déplacement de mardi à Liverpool (un Everest même s’il y avait Barella, qui est disqualifié), les défis contre Turin et la Fiorentina le diront, avant la pause. Et la Juve…

Les choix

Le turnover supposé d’Inzaghi se réduit à l’insertion de Darmian sur la gauche pour Perisic pourtant stoppé par la fatigue. Devant Dzeko et Lautaro. Derrière ne touchent pas Skriniar, De Vrij et Bastoni, ainsi que Barella, Brozovic et Calhanoglu au milieu du terrain et Dumfries sur la droite. Avec Ribéry sorti et Bonazzoli récupéré uniquement pour le banc, Nicola vise un 4-2-3-1 avec Djuric en fin d’attaque et le trio Kastanos, Mousset et Verdi devant le couple Coulibaly-Ederson. Au milieu de la défense se trouvent Dragusin et Fazio.

Première moitié

Un mois noir laisse des déchets inévitables. Alors l’Inter a tout de suite chargé tête baissée, mais sans lucidité. A tel point qu’à la 4′ il doit bénir Verdi qui tout seul devant Handanovic se casse le pied gauche après une contre-attaque déclenchée par un jet de 60 mètres de Mousset qui ouvre inexplicablement la voie à Djuric, bon en finition pour l’ancien. Turin. Ayant échappé au danger, les Nerazzurri reprennent cependant l’assaut sur le but de Sepe. Lautaro essaie dans tous les sens, mais la tête est centrale, la droite heurte le gardien et la gauche fait trembler la barre transversale pendant une minute. La passe décisive était de Barella, qui à la 23′ est répétée avec un super filtre. Cette fois le Taureau trouve le corner qui fait exploser la cocotte-minute qu’est le Meazza. L’Inter a du sang dans les yeux et ne lâchera rien. Un Barella déchaîné pêche toujours Lautaro au centre de la zone, qui cette fois disparaît mais une minute plus tard force Sepe à voler sur une vague du pied droit. Nicola tente en renversant Verdi et Kastanos, mais les deux aident un peu Coulibaly et Ederson, tandis que Mousset après un début prometteur est englouti par un Brozovic redevenu aimant et lucide dans la direction. Et quand Salernitana tente de remonter le centre de gravité, elle se risque sur la contre-attaque, avec Ranieri qui fait miraculeux sur Dumfries à la 30′, sollicitée par Darmian après un galop de 40 mètres. Même les deux outsiders martèlent ce qui fait plaisir, obligeant les cloches à élargir les mailles d’une défense lente et sans défense. Ainsi, l’Inter la punit toujours de manière centrale et sur l’axe habituel. La 39e minute court lorsque Lautaro entame une action que Brozovic et un Barella débordant parfait pour Toro lui-même, qui se glisse entre Ranieri et Fazio et marque un doublé du pied gauche.

Deuxième partie

Aucun changement dans l’intervalle. Et la férocité des champions d’Italie ne change pas non plus, qui à la première vraie fente lâchent le trio avec le Raging Bull, meurtrier à la 56e minute en devançant Dragusin sur le centre bas de Dzeko. Nicola tente de colmater quelques failles avec Zortea et Perotti pour Verdi et Mousset. Mais le large avantage permet aussi à Inzaghi de reprendre son souffle en vue d’Anfield De Vrij, Darmian et Calhanoglu. A l’intérieur de Ranocchia, Gosens et Vidal. L’ancien de l’Atalanta met quelques secondes pour gagner le fond et mettre un bonbon au centre que Dzeko n’a plus qu’à déballer. Même scène quelques minutes plus tard, mais avec la passe décisive de Dumfries. A 69′ c’est 5-0 et l’Inter a marqué plus de buts que lors des sept sorties précédentes. Il y a aussi de la place pour Gagliardini et Correa (hors de Brozo et Dzeko lui-même) dans une finale de l’académie, avec les Nerazzurri qui continuent de s’amuser et de pousser – Correa mange trois buts et Toro un – et Salernitana partenaire d’entraînement, donnant un sens à Handanovic. nuit froide seulement avec la tête de Djuric.



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