L’Atalanta repart du bon pied à Marassi : 2-0 à la Sampdoria, Toloi et Lookman tranchent

Excellente performance également des hommes de Giampaolo qui ont touché deux bois avec Sabiri et Quagliarella

Toutes les urgences ne sont pas identiques. Cela dépend du point de départ. Le défi de Ferraris (0-2 la finale) le certifie clairement : Gasperini revient à Bergame avec trois points très lourds pour l’Atalanta, car le but de Toloi (26′ de la première mi-temps, au terme d’une combinaison Zapata-Pasalic) , précédée d’une perche sensationnelle de Maehle, elle entame un tout autre jeu, notamment pour les invités, qui ne s’effondrent alors définitivement qu’au terme d’une reprise infinie. Mais sur le verdict final le but annulé à 15′ à Caputo a joué un rôle décisif, après le Check Var, avec le directeur de match Dionisi rappelé au moniteur par Pairetto, signalé une touche (très douteuse, en vérité) par Leris, auteur de la passe décisive, sur Maehle. Le but d’abord encaissé puis retiré de la Sampdoria a eu un effet désastreux sur les hôtes, qui ont visiblement souffert de la décision sur le plan psychologique. Ce qui, au contraire, a donné une nouvelle vigueur à Atalante. Et à ce moment-là, la qualité supérieure et l’organisation des invités ont inévitablement réussi à prendre le dessus. Car il est indéniable, comme on le disait au départ, que dans les deux chantiers de la Sampdoria et de l’Atalanta, celui de Gasperini peut mieux affronter cette sorte d’interrègne qui accompagnera les deux clubs à la fin du marché des transferts.

scintillement manquant

Et cela dit aussi une fois de plus le verdict des Ferrari. De plus, chacun a ses propres problèmes. A l’Atalanta il y a Malinovskyi qui a hâte de faire ses valises, et puis il faut compter sur le couple Zapata-Muriel, en espérant que les soucis et les maux de la saison écoulée soient définitivement derrière nous. Il reste encore du chemin à parcourir, mais face à une Sampdoria aussi en difficulté les deux ont trouvé une bonne entente, avec Zapata plus utile lorsqu’il partait de derrière. Bref, c’est moins bien pour Giampaolo, qui au milieu ne parvient pas à enrayer la relance des Nerazzurri quand Pasalic vise Vieira. Et il ne suffit pas, pour faire danser la défense devant Musso, de ne compter que sur la bonne veine de Caputo qui envoie souvent Okoli hors de contrôle en première mi-temps. La Sampdoria (qui avant le coup d’envoi offre un souvenir émouvant pour honorer la mémoire du compositeur Vittorio De Scalzi, auteur de la « Lettre d’Amstderdam », pièce historique des Sampdoriens) a des problèmes différents. Giampaolo a accordé sa confiance à Djuricic – arrivé il y a seulement onze jours -, déployé large à gauche, dans un 4-1-4-1 toujours sans son directeur de départ, Villar, pour qui il faudra du temps et de la patience avant de le voir sur le terrain. Sabiri fait le sien (mais a montré de meilleures performances), Caputo pique, Leris et Augello poussent, mais ce n’est pas suffisant, aussi parce qu’après l’heure de jeu la poussée diminue et un Samp sur des rythmes moins aigus n’aide certainement pas à mettre la pression. Atalante. Qui change de stratégie, contient la Sampdoria, évite les ennuis et essaie de limiter les ennuis dans les parties de Musso.

prêt

Bien sûr, en première mi-temps, avant le but annulé pour les invités, il y a eu deux flashs, un de chaque côté, mais sans succès. D’abord Léris bloqué à l’instant du tir puis Zapata gaspille (5′) d’une bonne position. Il aurait eu besoin de plus, Giampaolo, qui ne peut déplacer l’attaque qu’en faisant confiance à De Luca (en dehors de Caputo) et en insérant Verre pour Djuricic et Depaoli pour Bereszynski. Lookman a remplacé Muriel à l’Atalanta, mais les Blucerchiati ont manqué de vitesse pour créer la supériorité vers l’avant. Et le défi continua ainsi jusqu’au bout, avec une nouvelle fois la Sampdoria mâchonnant amèrement pour la droite sans chance sur le coup franc de Sabiri (25′ de la seconde mi-temps) qui fit pousser un soupir de soulagement à Gasperini et son Atalanta. Giampaolo a ensuite perdu Léris à cause de crampes et la carte de l’expérience a été jouée avec le capitaine Quagliarella, dont la diagonale (31′) a fait peur à Musso et qui a cherché un rappel à la 38e minute : une délicieuse touche au-dessus de la transversale. Ce n’était pas le soir : à ce moment-là, la Sampdoria était trop longue pour tenter de forcer l’impossible aigu pour rouvrir le défi, malgré l’assaut final. Équipe très déséquilibrée, donc à la 50e minute il y a le deux à zéro définitif de Lookman. Le championnat de Giampaolo démarre en montée : à Gênes on espère, au moins, une bonne nouvelle sur le front du changement de propriétaire pour un tournant attendu depuis trop de mois.



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