L’assurance doit rembourser à la ville de Gand les billets pour l’exposition Van Eyck terminée prématurément

Trois ans et demi après que le coronavirus ait mis fin prématurément à l’exposition « Van Eyck, une révolution optique », il a été décidé qui en paiera le prix. La cour d’appel de Gand a condamné la compagnie d’assurance à 3,5 millions d’euros, écrit aujourd’hui ‘De Standaard’.

L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Gand n’était ouverte que depuis six semaines lorsqu’elle a dû fermer ses portes le 13 mars 2020. Les 144 000 détenteurs de billets ont pu demander le remboursement de leur droit d’entrée. La ville de Gand a dû retirer plus de 3 millions d’euros des réserves de la Société communale autonome.

La compagnie d’assurance n’ayant pas réagi, la ville l’a déclarée fautive. L’assurance pour l’exposition a été attribuée à Liberty Mutual Insurance Europe – représentée par Van Breda Risk & Benefits. L’exposition avait une valeur assurée de 9,2 millions d’euros.

En décembre 2021, le tribunal de première instance de Gand a jugé que la ville avait droit à 460 000 euros de frais engagés. Six mois plus tard, la ville fait appel.

Fermement couvert

Pour la cour d’appel, la question était de savoir ce qui était exactement couvert par l’assurance. Le jugement montre que la ville s’était lourdement couverte pour l’exposition Van Eyck. Elle a inclus le terrorisme, les émeutes, les catastrophes naturelles et les épidémies parmi les risques supplémentaires. Selon le juge, les coûts occasionnés par la pandémie sont clairement décrits dans la politique, de sorte qu’il n’y a « aucun doute sur l’interprétation ».

La cour d’appel de Gand a condamné l’assureur à rembourser plus de 3 millions d’euros de contraventions. À cela s’ajoutent 460 000 euros de garantie contre le manque à gagner et 44 000 euros de garantie en cas d’annulation : un total de 3,5 millions d’euros.



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