Après avoir paniqué lors du tournoi ATP Challenger à Orléans, en France, le tyran du tennis Corentin Moutet continue de faire face à de forts vents contraires. L’association française a même expulsé le joueur de 23 ans.
Comme le rapporte « L’Équipe », l’association nationale de tennis FFT a officiellement décidé de ne plus compter Moutet comme membre. « Le comportement de Corentin Moutet sur le court ne représente pas les valeurs que la FFT veut véhiculer », a déclaré le journal citant l’association.
En conséquence, le multiple participant au Grand Chelem perd le soutien financier de l’organisation. De plus, il n’est plus autorisé à s’appuyer sur les formateurs et le centre de formation de l’association.
Il a toujours la possibilité de continuer à travailler avec son entraîneur actuel Laurent Raymond. Mais ensuite, il doit payer l’entraîneur de sa propre poche.
Moutet a été critiqué après son match peu glorieux contre le Bulgare Adrian Andreev fin septembre. Lors des huitièmes de finale de l’Open d’Orléans, les deux joueurs ont failli se battre sur le court.
Une bagarre ou presque provoque un scandale au tennis
Après la courte défaite de Moutet en trois sets, la poignée de main entre les deux athlètes était déjà violente. Alors même une tentative de coup de tête pourrait être devinée. Après cela, les deux joueurs se sont poussés, ce qui a dû être arrêté par l’arbitre de chaise. Les deux bagarreurs ont finalement quitté la place aux sifflets du public.
Après l’incident, Moutet s’est rendu sur les réseaux sociaux et a menacé son nouveau rival s’ils se rencontraient à nouveau. « J’ai essayé de le retrouver pendant dix minutes. Au final, il s’est caché derrière six vigiles de l’autre côté », explique Moutet : « Je t’attends avec impatience, on peut discuter tranquillement. »
L’ATP a ensuite condamné les deux joueurs à une amende de 10 000 euros chacun. Moutet a été condamné à une amende supplémentaire de 5 000 € pour sa menace en ligne.
Lors du tournoi ATP d’Adélaïde, Moutet a également été disqualifié plus tôt cette année après avoir insulté un arbitre.