Györgyike Horvath l’a fait de tout son cœur : s’adresser cet après-midi à ses collègues militants du Spaarne Gasthuis. Pourtant, cela faisait aussi mal que ce soit nécessaire. Ce n’est qu’il y a un peu plus de trois ans qu’elle prenait le micro exactement au même endroit pour plaider en faveur d’une meilleure convention collective de travail pour le personnel hospitalier.
Depuis, rien n’a changé. Györgyike : « En fait, la charge de travail n’a fait qu’augmenter, surtout depuis le corona. » Et elle n’a même pas mentionné son salaire d’assistante médicale. Si elle veut pouvoir mener une vie un peu normale, elle doit immédiatement ajouter dix pour cent à cela. « C’est triste que nous devions le demander à nouveau. »
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Györgyike et ses collègues ont clairement la sympathie du public. Les automobilistes klaxonnent et les cyclistes lèvent le pouce alors que le personnel fait une tournée de protestation autour du Spaarne Gasthuis. L’action est possible parce qu’ils exécutent un quart de dimanche aujourd’hui. Györgyike trouve cela difficile. Elle préfère ne pas appeler les patients pour reporter un rendez-vous. »Mais les gens à qui j’ai parlé ont été très compréhensifs. C’est agréable à remarquer. »