« L’arrivée au centre de distribution d’Oranjedorp ne viole pas les règles spatiales »

La demande de permis pour la construction d’un immense centre de distribution sur le parc d’activités A37 près d’Oranjedorp n’est pas en conflit avec la réglementation spatiale applicable. C’est ce que dit la commune d’Emmen. Le permis pour le bâtiment de 14 mètres de haut et de 400 mètres de long peut donc simplement être accordé.

Les projets du centre de l’initiateur Solidiam ne sont pas bien accueillis par les habitants de la ville voisine d’Oranjedorp. Certains habitants craignent l’arrivée du colosse à moins de quatre-vingts mètres de chez eux, dont certains habitent à moins de quatre-vingts mètres de l’emplacement prévu.

La vue a disparu, la crainte des nuisances causées par les transports est grande et l’on craint une baisse de la valeur des maisons. La municipalité est également accusée de mauvaise communication. Selon les habitants, le terrain avait déjà été vendu et la demande de permis avait déjà été déposée avant que le village ne réalise tout. Les habitants se sentent donc abandonnés.

La semaine dernière, les choses se sont échauffées lors d’une réunion du comité dans la salle du conseil d’Emmer. Cinq orateurs se sont vivement opposés au cours des événements. Plusieurs groupes politiques ont posé à l’échevin René van der Weide des questions critiques sur le déroulement du processus. La question de savoir si le centre de distribution n’était pas en conflit avec le plan de zonage applicable et l’arrêté de gestion a été soulevée plus d’une fois. Van der Weide a promis d’y revenir sous la forme d’une lettre du conseil, qui a été publiée aujourd’hui.

Sur la base des deux documents, le centre est autorisé à être construit. Les bâtiments d’une hauteur maximale de quinze mètres et (aux endroits visibles) même de dix-huit mètres sont autorisés. Les riverains ont fait valoir qu’ils tenaient compte de quarante à cinquante bâtiments commerciaux de taille inférieure sur le site. Sur la base de la construction de routes, de cours d’eau et de verdure, le CDA a estimé que des parcelles d’environ deux hectares étaient supposées.

La municipalité réfute cela : il n’y a pas de nombre minimum ou maximum d’entreprises par lieu d’activité. De plus, toutes sortes d’attributions sont autorisées. Plusieurs bâtiments sur un terrain ou un bâtiment sur plusieurs terrains : pas de problème. Pas même pour l’emplacement où le centre de distribution doit être situé.

Les intervenants et certains groupes politiques se sont également demandé ce qu’il fallait entendre par un parc d’activités « vert et durable », tel qu’énoncé dans le règlement de gestion. Selon la municipalité, le caractère vert s’applique principalement à l’espace public à l’intérieur du parc et pas tant aux emplacements commerciaux individuels.

Compte tenu des règles, qui selon la municipalité n’ont pas changé depuis près de vingt ans, de grands bâtiments peuvent être attendus sur le site. Cependant, la municipalité estime qu’il est important d’impliquer les riverains dans l’intégration paysagère. Une réunion avec un groupe de travail local suivra sous peu.

Le conseil municipal se penchera sur la question mardi.



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