L’Arménie participe à la Cour pénale internationale et gifle Poutine

Le parlement arménien a ratifié mardi la participation à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Les agences de presse internationales en parlent. L’Arménie prend ainsi ses distances par rapport à son ancien allié la Russie ; un mandat d’arrêt a été émis contre le président russe Vladimir Poutine pour avoir expulsé des centaines d’enfants d’Ukraine.

L’Arménie refuse effectivement à Poutine un accès sûr au territoire arménien. Les relations entre la Russie et l’Arménie se sont détériorées lorsque l’Azerbaïdjan a envahi le mois dernier le Haut-Karrabakh, une enclave ethnique arménienne qui opérait de facto de manière indépendante au sein de l’Azerbaïdjan. La Russie est restée à l’écart et presque tous les Arméniens ont désormais fui la région par crainte d’un nettoyage ethnique.

L’Arménie a déclaré qu’elle avait déjà fait savoir à Moscou qu’elle souhaitait participer à la CPI. En mars, le Kremlin aurait averti que l’Arménie serait confrontée à de « graves conséquences » si elle rejoignait la CPI. Au total, 123 pays sont parties au Traité de Rome, qui établit l’existence et le rôle de la CPI. La Russie s’est retirée de la CPI en 2016. Les États-Unis se sont retirés en 2002, à la veille de la guerre en Irak.



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