Messi et Alvarez marquent, avec son premier but en match à élimination directe de la Coupe du monde le jour de son 1000e match en tant que professionnel, mais ensuite l’Albiceleste s’endort et risque un retour fracassant. Mauvais Lautaro

Sous la bannière de Leo Messi et Julian Alvarez, l’Argentine a remporté les quarts de finale de la Coupe du monde. Prédiction respectée et Australie éliminée, même si l’Albiceleste après 75′ où elle avait commandé, encaissé zéro et inscrit deux buts, encaissa le 1-2 et souffrit jusqu’au triple coup de sifflet de Marciniak. Pour autant, la finale la tête sous l’eau n’annule pas la grande soirée de Pulce qui, lors du match numéro 1000 en tant que professionnel, a marqué son premier but en match à élimination directe à la Coupe du monde. C’était le numéro 789 d’une carrière incroyable qui est encore loin d’être terminée, pour le plus grand plaisir des amoureux du football. Leo défiera les Pays-Bas vendredi dans un quart qui promet des étincelles.

LE ROI MESSI

L’Australie avait débuté la rencontre avec un 4-4-2 très compact : il était impossible pour l’Albiceleste, aligné avec l’habituel 4-3-3, de trouver des espaces entre les lignes. Car ce Messi, au centre du trident, a souvent été contraint de reculer à la recherche de ballons jouables. Les hommes d’Arnold ne pensaient qu’à se défendre et, jusqu’à la magie du 7 fois Ballon d’Or, ils l’ont fait excellemment aussi car Scaloni manquait de la créativité du remplaçant blessé de Di Maria et Fideo, Papu Gomez, il ne brillait ni sur le gauche ni à droite. Le dribble des Sud-Américains a été ralenti par le manque d’espace car les jaunes n’ont pas évoqué le pressing dans la moitié de terrain adverse et se sont terrés pour ne pas donner de profondeur à Julian Alvarez, toujours préféré à Lautaro. Dans la première demi-heure, les deux gardiens étaient spectateurs et il n’y avait pas de tirs cadrés : anormal pour l’Argentine qui avait marqué la possession du ballon et avait toujours essayé de garder le ballon bas pour embarrasser les défenseurs centraux adverses en bonne forme physique, mais pas vite. Il a remis les choses en ordre dès la première vraie conclusion, celle gagnante de Messi, après une verticalisation de Mac Allister et un soutien d’Otamendi, en version assist man. Pour la star du PSG, neuvième but dans une phase finale de Coupe du monde : Maradona et -1 du recordman argentin Batistuta. Le score débloqué, l’Albiceleste a pu checker avec plus de sérénité et l’Australie a tout fait… pour ne pas les déranger en rentrant aux vestiaires sans jamais avoir tiré vers le but d’Emiliano Martinez. Elle a coulé quand elle a pensé qu’elle avait compris comment éviter la tempête parfaite et a eu du mal à récupérer.

DÉFENSE TROIS

Même s’il était devant et apparemment en contrôle, cinq minutes après le début de la seconde mi-temps, Scaloni est passé à un 3-5-2 avec Lisandro Martinez remplaçant Papu Gomez. Une meilleure façon de se défendre, même si les « kangourous » n’ont jamais relevé leur centre de gravité et ont effectivement offert un doublé à Julian Alvarez : sur une tentative de construction par le bas, le gardien Ryan a tenté de dribbler De Paul, mais il ne s’en est pas rendu compte. l’arrivée du kamikaze de City qui a volé le ballon et l’a déposé sur le filet. Arnold a présenté Hrustic et Goodwin pour Baccus et McGree, mais les remplacements, à 2-0 pour l’Albiceleste, semblaient tardifs car Messi et ses coéquipiers avaient désormais le contrôle total. La Pulce a failli marquer un but mémorable avec une serpentine sur tous les terrains, mais Alvarez a également failli porter le score à 3-0. À ce moment-là, la réunion semblait déjà terminée. Tagliafico et Lautaro ont fait reprendre leur souffle à Acuna et Alvarez, tandis qu’Arnold a manqué de remplacements en jetant Kuol, Karacic et Maclaren dans la mêlée en même temps pour tout mettre en œuvre avec le 4-2-4. L’Australie s’est remise dans la course avec une frappe surdimensionnée de Goodwin dont la déviation par Fernandez a complètement changé la trajectoire : Emiliano Martinez a battu et 2-1. La finale est devenue plus disputée et Scaloni, qui pensait faire les débuts de Dybala au Championnat du monde, a changé d’avis en mettant Montiel pour Molina et Palacios pour Mac Allister. L’Argentine a dû souffrir parce que Behich s’est vu refuser le but de dire à ses neveux par une intervention décisive du remplaçant Lisandro Martinez et parce que Lautaro, suite à une passe décisive de Messi, a gâché le ballon à deux reprises pour porter le 3-1. Des erreurs que Toro aurait chèrement payées si Emiliano Martinez n’avait pas fait un miracle, à la 7e minute du temps additionnel, sur Kuol. La Coupe du monde de l’attaquant de l’Inter reste envoûtée, mais l’Argentine du Pulce parvient tout de même à avancer pour le moment.



ttn-fr-4