L’Arenberg d’Anvers doit remplacer les portraits «réveillés» par des peintures originales


Les photos du photographe de renommée internationale Mous Lamrabat devaient donner à la cage d’escalier rénovée du bâtiment du théâtre un aspect plus diversifié et contemporain. Mais le conseil municipal n’était pas d’accord.

« Je n’ai aucun problème avec l’initiative d’exprimer la diversité de la ville dans l’Arenberg, même lorsqu’il s’agit de femmes avec un foulard », déclare le député Luk Lemmens (N-VA) au journal. « Mais ça me dérange que les gens veuillent faire disparaître l’image des hommes blancs. C’est ainsi que les gens essaient d’effacer l’histoire sous la pression de la culture éveillée », explique Lemmens.

Il a été entendu par l’échevine de la Culture Nabilla Ait Daoud (N-VA). Il fait déplacer les photos à d’autres endroits de l’Arenberg. Une photo d’une femme voilée a déjà été retirée et, selon Daoud, sera affichée « en évidence » dans le hall d’entrée. Les trois autres photos disparaîtront pendant les vacances de Pâques, et seront éventuellement exposées dans le foyer rénové.

Les portraits dans la cage d’escalier du Théâtre Arenberg à Anvers.Vd image

« Je ne participe pas à cette culture de l’annulation, répond jeudi matin Nabilla Ait Daoud sur Radio 1. Ce ne sont pas seulement des peintures d’hommes blancs qui ont été enlevées, mais des personnages historiques qui ont contribué à faire la grandeur de notre ville. » Pensez à Pieter Appelmans, l’un des architectes de la cathédrale Notre-Dame d’Anvers.

Les navires de la culture soulignent qu’elle n’a jamais appelé les photos de Lamrabat au réveil. « Je pense que ces portraits sont fantastiques. Ils montrent notre ville dans toute sa diversité, foulard ou non. Je parle d’un metteur en scène, fonctionnaire d’Anvers, qui fait enlever lui-même des tableaux historiques.

La décision à ce sujet aurait été prise à la fin de l’année dernière et, selon Gazet d’Anvers l’une des raisons pour lesquelles le directeur d’Arenberg, Milan Rutten, a démissionné fin février. Lorsqu’on lui a demandé si une maison de la culture devrait demander la permission de ce qui est sur les murs, Daoud a répondu ce qui suit : « Nous n’interférons pas avec ce qui apparaît sur les étagères. Mais quand il s’agit d’œuvres historiques comme celle-ci, c’est certainement une décision politique. Quelque chose comme ça devrait être discuté avec le conseil municipal, et cela ne s’est pas produit.

Le photographe Lamrabat réagit avec déception Gazet d’Anvers: « Je pars de mon monde, alors oui, parfois il y a des femmes sur la photo avec un foulard, parce que ma mère et mes sœurs en portent. » Selon lui, les photos ne portent donc clairement pas sur la culture ou la religion. « Les jeunes comprennent aussi cela », dit Lamrabat.

Les portraits dans la cage d'escalier du Théâtre Arenberg à Anvers.  Vd image

Les portraits dans la cage d’escalier du Théâtre Arenberg à Anvers.Vd image



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