L’approche de l’A27 a enfin commencé : « Ça va empirer d’abord »

Il y a de fortes chances que vous soyez déjà coincé là-bas : le carrefour Hooipolder. On parle depuis des décennies d’une réorganisation en profondeur des routes très fréquentées, mais le moment est désormais vraiment venu. La première pelle est tombée dans le sol. « Il était temps. »

« 3, 2, 1, ramassez-le ! » C’est avec ces mots que les travaux de l’intersection et de l’A27 ont débuté mercredi. Sous l’œil vigilant du ministre de l’Infrastructure Mark Harbers. « Le trafic est souvent complètement bloqué ici. C’est pourquoi il est si important que nous travaillions sur l’ensemble du tronçon allant de Hooipolder à Houten. Pour augmenter la capacité et éviter le trafic de transit dans les endroits situés le long de l’autoroute. »

Car c’est ce qui arrive souvent aujourd’hui : aux heures de pointe, de nombreuses personnes se déplacent vers les routes secondaires pour éviter les embouteillages. Une chose à laquelle les habitants de villages comme Almkerk et Uppel sont plus que prêts. «C’est ennuyeux», dit une femme. « Surtout quand les enfants veulent traverser. Quand il y a un peu plus de monde, il faut être prudent. » Et un résident juste en bas de la rue préférerait également voir ce changement aujourd’hui plutôt que demain. « C’est une mauvaise situation. »

Mais la question est de savoir si les choses vont réellement changer rapidement. Le coup d’envoi de mercredi marque le début d’années de travail. Par exemple, des voies supplémentaires pour la conduite automobile et les heures de pointe seront construites, trois ponts seront rénovés et d’autres entrées et sorties seront ajoutées. L’ensemble du projet ne sera prêt qu’en 2031, si tout se déroule comme prévu.

#Vaut mieux pas
Pour empêcher d’ici là davantage de personnes de se frayer un chemin à travers les villages environnants, le Rijkswaterstaat a lancé une campagne intitulée : Mieux que pas. Et ils ont là encore d’autres bons conseils. « Quiconque doit bientôt passer le carrefour de Hooipolder pourrait être retardé d’une demi-heure à une heure », explique Erna Ceelen. « Alors ne prenez pas la route si vous n’y êtes pas obligé. C’est bien si vous pouvez voyager d’une manière différente, pour que les personnes qui n’ont pas le choix puissent utiliser l’A27. »

Et pour ceux qui seront coincés plus longtemps dans les embouteillages dans un avenir proche, le ministre Harbers a un message positif. « La situation va empirer avant de s’améliorer. Alors si des désagréments vous dérangent : sachez pourquoi nous le faisons. Dans quelques années, vous pourrez traverser ici sans être dérangé. »



ttn-fr-32