L’ancien président de la Chambre des représentants et membre du PvdA Arib quitte la Chambre des représentants sans dire au revoir


L’ancienne présidente de la Chambre et membre du PvdA Khadija Arib quitte la Chambre des représentants sans dire au revoir. Elle l’a confirmé au SAI après avoir signalé de Le télégraphe. Elle n’écrit pas non plus de lettre d’adieu qui peut être lue par la présidente de chambre Vera Bergkamp (D66), comme à l’accoutumée. Elle envoie cependant un e-mail cette semaine dans lequel elle annule officiellement son adhésion.

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Arib est à la Chambre des représentants depuis 1998, une période de 24 ans. Elle a été présidente de 2016 à 2021. Au cours de cette période, elle a reçu des éloges pour la manière dont elle a réussi à orienter les débats dans la bonne direction. Fin septembre, les responsables avaient une image différente d’Arib, lorsque via CNRC fuite que le Présidium de la Chambre avait lancé une enquête sur le comportement transgressif d’Arib pendant sa présidence. Ceci est basé sur deux lettres anonymes faisant état d’abus de pouvoir et d’intimidation.

Après avoir entendu la nouvelle par les médias, Arib, 62 ans, a annoncé son départ de la Chambre, citant « les coups de poignard anonymes » comme raison. Le président du parti PvdA, Attje Kuiken, a déclaré qu’il avait été « totalement surpris » par la décision d’Arib. Selon elle, son départ n’était « pas nécessaire ».

règne de la terreur

Documents confidentiels et conversations qui CNRC début octobre, avec 32 parties directement impliquées, a confirmé l’image d’un « règne de la terreur » d’Arib lors de son mandat de présidente de la Chambre. Elle aurait délibérément ignoré, rabaissé et isolé les gens. Elle était aussi capable d’humilier des fonctionnaires devant ses collègues en les critiquant pour leurs qualités professionnelles. Arib n’a pas répondu aux allégations à l’époque.

On ne sait pas encore qui succèdera à Arib en tant que député. L’ancien député Gijs van Dijk, qui s’est excusé la semaine dernière de la part de la direction du parti pour la gestion « imprudente » d’une enquête sur un comportement transgressif présumé, devrait être autorisé à siéger. Selon le PvdA, il n’en a pas l’intention, de sorte qu’un remplaçant doit être étudié plus avant.



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