L’ancien général tchèque Petr Pavel a remporté le second tour de l’élection présidentielle tchèque. Il a battu l’ancien Premier ministre Andrej Babis avec 57,8% des voix après avoir compté 96,9% des voix. Les agences de presse internationales l’ont rapporté samedi. Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a félicité Pavel pour sa victoire.
Pavel, 61 ans, est ainsi le nouveau président de la République tchèque. Lors du premier tour il y a deux semaines, Pavel a également battu Babis. Étant donné qu’aucun des candidats n’a obtenu plus de 50 % des voix, un second tour de scrutin était nécessaire.
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“Des valeurs telles que la vérité, la dignité, le respect et la modestie ont gagné”, a déclaré Pavel aux partisans et aux journalistes lors de son discours de victoire à Prague.
Le nouveau président de la République tchèque a commencé sa carrière militaire en Tchécoslovaquie communiste dans les années 1980. Après la révolution de velours en 1989, il est resté en service et est devenu l’officier militaire le plus haut gradé de la République tchèque. Il a ensuite dirigé le Comité militaire de l’OTAN. Il a pris sa retraite en 2018, mais semblait alors se préparer à un tir à la présidence. Pavel est formellement indépendant, mais bénéficie du soutien du gouvernement de coalition libéral et des candidats modérés qui se sont effondrés au premier tour.
Soutien à l’Ukraine
Homme d’affaires et millionnaire, Babis est actuellement parlementaire, mais a été Premier ministre de la République tchèque entre 2017 et 2021. Juste avant les élections il y a deux semaines, il a été acquitté de fraude aux subventions européennes. En tant que Premier ministre et dans l’opposition, il a toujours critiqué la Russie et soutenu l’Ukraine, mais pendant la campagne présidentielle, il est soudainement devenu critique de l’OTAN et des sanctions contre la Russie. Pavel s’est prononcé en faveur d’un soutien supplémentaire à l’Ukraine et de l’introduction de l’euro en République tchèque.
Pavel sera assermenté en tant que président en mars. La présidence en République tchèque est essentiellement symbolique. Le président a peu de pouvoir exécutif, mais peut nommer le Premier ministre et nommer des juges à la cour constitutionnelle.