tun enfant encore trop attaché affectivement à sa famille d’origine, c’est-à-dire un fils de mammonou un parent trop intrusif, qui ne manque jamais une occasion de donner son avis et de “gêner” dans le couple. Si l’on a affaire à ces deux personnages, qui ne sont certes pas si mythologiques, il convient de courir immédiatement à l’abri en précisant avant tout quelles sont les limites du couple et que personne ne peut surmonter. Maman d’abord.
Chérie, c’est un mammon. Comment le reconnaître et se comporter ?
Avoir une bonne relation avec ses parents, surtout avec sa mère, ne veut pas dire être maman. Le problème se pose lorsque la relation est trop proche, de dépendance malgré le fait que nous soyons désormais adultesquand au lieu de se fier à son partenaire, on se fie davantage à ce que dit le parent et cherche toujours son approbation et ses conseils.
« Avoir une bonne relation avec tes parents est un atout. Mais leur implication excessive dans la vie du couple et, notamment, la présence d’une mère encombrante, peuvent créer d’énormes tensions et difficultés. Si, alors, un enfant, le soi-disant mammon, s’appuie davantage sur la mère que sur le partenaire pour prendre des décisions et obtenir un soutien affectif, peut-être même raconter des histoires qui devraient rester dans le couple, le risque est que le couple se sépare car, c’est compréhensible, le partenaire se sent ignoré et trahi» explique-t-il assez succinctement Carolina Traverso, psychologue et psychothérapeute.
Bien que nous ayons tendance à penser que le fils mammon est presque une légende urbaine, une rumeur pour discréditer la relation que certains hommes entretiennent avec leur mère, en réalité il n’en est rien. Bien souvent à la base d’un attachement aussi fort il y a une femme totalement dévouée à la famille et qui n’apprécie pas le fait que son fils ait quelqu’un à côté de lui. De plus, il s’agit généralement de femmes qui n’ont pas eu de grandes satisfactions dans leur vie conjugale et qui ont donc déversé sur leur enfant toutes les attentes que l’on devrait avoir à l’égard de la vie conjugale : « Il est donc inévitable que, lorsque l’enfant connaît un autre personne, cela est perçu comme un problème et ne sera jamais à la hauteur de l’enfant lui-même ».
La belle-mère est intrusive : pourquoi les parents interfèrent-ils dans la vie conjugale ?
Dans ce cas “une mère s’immisce dans la vie d’un fils parce qu’elle ne peut pas le laisser partir : elle veut le garder pour elle et, pour cette raison, elle vit chaque partenaire dont il est sérieusement amoureux comme une menace”. Les premiers signes de cette attitude sont déjà visibles à l’adolescencemais ils ne sont pas toujours négatifs.
Dans certains cas, en effet, l’attitude intrusive peut aussi simplement être une surprotection: «Parfois, cette attitude est faite avec les meilleures intentions. Il est tout simplement surprotecteur et cela l’amène à offrir des conseils non sollicités ou de prendre des mesures qu’il pense être favorables sans se rendre compte qu’il envahit en fait le terrain. C’est un type de parent qui, sans s’en rendre compte, communique la méfiance envers le jugement de l’enfant et du couple».
Quand l’enfant s’appuie trop sur les parents
L’inverse peut aussi se produire, c’est-à-dire que c’est le fils de trop s’appuyer sur sa mère : au-delà de l’habitude de se confier, cette attitude survient alors qu’il n’a pas encore atteint l’indépendance affective qui se manifeste surtout dans la vie conjugale.
“Sauf si c’est un épisode sérieux, se confier à un parent sur sa vie conjugale n’est pas seulement un moyen d’échapper aux problèmes, en évitant la confrontation directe avec les partenairesmais elle conduit aussi à les exagérer car elle autorise le parent à donner des conseils et des avis jusqu’à, dans les cas les plus extrêmes, à contourner l’enfant pour s’adresser directement au partenaire ».
Comment endiguer la situation
Comment se comporter dans ces cas ? Évaluer tout d’abord la situation unique et ensuite réaliser une caractéristique fondamentale : si d’un côté il y a une personne qui envahit, de l’autre il y en a une autre qui lutte pour défendre les frontières et qui permet certaines « invasions de terrain »: « Les attitudes inappropriées d’un parent sont souvent alimentées par l’enfant lui-même qui ne se rend pas compte à quel point elles peuvent blesser son partenaire ou, en tout cas, omet de mettre des barrières parce qu’il se sent coupable ».
Quelles sont les principales causes qui conduisent à de telles attitudes intrusives ? « Principalement il y en a deux, une question économique et l’acceptation de faveurs, deux facteurs boomerang. L’argent est un cheval de Troie très puissant pour un parent contrôlant qui, s’il propose une aide financière, peut alors se sentir autorisé à s’immiscer dans les décisions du couple. Même accepter des faveurs peut se retourner contre vous. Par exemple, une mère pourrait dire qu’elle n’a pas besoin de recourir à une aide extérieure, qu’elle est là pour s’occuper de la maison ou des enfants, puis se sentir autorisée à s’immiscer dans leur éducation et dans d’autres aspects de la vie familière. . Dans cette maison, gagner en indépendance signifie reprendre le pouvoir. Ce qui complique les choses, c’est le fait que, souvent, le parent insistant est incapable ou refuse de reconnaître qu’il fait quelque chose de mal, et attendre et espérer que cela change met tout le monde dans une impasse.”
Il est donc indispensable de prendre la situation en main, avec sensibilité envers chacun mais avec fermeté, en rétablissant quelles sont les frontières infranchissables. Un travail qui doit être fait avant tout par le fils mammon qu’il devrait commencer à faire davantage confiance à son partenaire, à se confier et à le confronter. Sans toujours avoir recours à la mère.
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