L’alunissage a suivi avec un grand intérêt de la part de Dwingeloo : « Nous sommes juste assis au premier rang »

Les activités de l’organisation spatiale japonaise JAXA ont été suivies aujourd’hui avec un grand intérêt à Dwingeloo avec le télescope CAMRAS. Ils ont réussi à garer l’atterrisseur lunaire SLIM sur la surface de la lune à 16h21, heure néerlandaise.

« C’est un jour spécial. Le Japon est désormais le cinquième pays à avoir effectué un alunissage », déclare Tammo Jan Dijkema de CAMRAS, l’organisation bénévole qui gère, entretient et utilise le radiotélescope de Dwingeloo.

Aujourd’hui, à Dwingeloo, il a suivi l’alunissage japonais. « Normalement, nous écoutons ici les sons des étoiles et de la Voie lactée, mais maintenant nous écoutons un atterrisseur lunaire. Le signal est assez faible, il faut donc une antenne assez sensible pour le recevoir. Et le radiotélescope a un très grand antenne avec laquelle nous pouvons capter les signaux faibles », explique Dijkema.

Les opérations de l’atterrisseur lunaire ont été traduites dans un graphique en Dwingeloo. La ligne qui apparaissait sur l’écran de Dijkema était la fréquence sonore changeante de l’atterrisseur. « Nous pouvions voir exactement à quelle vitesse l’atterrisseur lunaire allait. S’il allait plus vite, plus doucement ou aussi vite que la lune. Vous pouvez comparer cette méthode avec la façon dont la police mesure la vitesse d’une voiture. Nous sommes simplement assis dans le au premier rang pour un alunissage. On ne peut pas vraiment le voir, mais on peut l’observer. »

Dijkema travaille au quotidien à ASTRON, l’institut néerlandais de radioastronomie de Dwingeloo. Il a pris un jour de congé pour suivre ainsi l’alunissage. « Nous sommes tous bénévoles ici. Et nous sommes tous affiliés à la fondation CAMRAS, qui gère le télescope. »

L’atterrisseur lunaire japonais ne fonctionne pas encore correctement. Il y a un problème avec les panneaux solaires, a-t-on annoncé lors d’une conférence de presse.



ttn-fr-41