Le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, a présenté mardi les plans des premiers terminaux GNL en Allemagne. Ces terminaux de gaz naturel liquéfié doivent être mis en service vers la fin de l’année au large de Wilhelmshaven et de Brunsbüttel et amener le gaz naturel à terre via un pipeline. De cette façon, l’Allemagne veut encore réduire sa dépendance au gaz russe.

D’ici mars 2024, les terminaux devraient fonctionner à pleine capacité. Habeck a signé mardi un protocole d’accord à ce sujet avec les sociétés énergétiques Uniper, RWE, EnBW et VNG. Des négociations sont en cours avec le Qatar sur la fourniture du gaz liquéfié.

L’Allemagne reçoit désormais son gaz naturel par gazoducs, principalement en direction de la Russie. Mais depuis la guerre en Ukraine, ce pays ferme de plus en plus le robinet de gaz : seulement 20 % de la capacité disponible est fournie via Nord Stream 1. Les terminaux méthaniers flottants devraient donc servir de back-up temporaire cet hiver ; ils ont une capacité de regazéification allant jusqu’à 12,5 milliards de mètres cubes par an. L’année dernière, l’Allemagne a reçu 46 milliards de mètres cubes de gaz de la Russie.

Pas d’importation de gaz supplémentaire

D’autres terminaux GNL sont prévus en Allemagne. Il y en a par exemple une à Stade et une installation offshore à Lubmin, mais celles-ci ne devraient pas être prêtes avant la fin de l’année prochaine au plus tôt.

L’Allemagne ne devrait plus s’attendre à des importations supplémentaires de gaz en provenance de Norvège. Lors d’une visite lundi au chancelier allemand Scholz, le Premier ministre norvégien avait déjà déclaré que le pays exportait dix pour cent de plus, mais que c’était le maximum possible.

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