L’Allemagne propose d’abattre le « loup à problèmes »

Les loups problématiques en Allemagne pourraient être abattus plus rapidement. Cette semaine, la ministre de l’Environnement Steffi Lemke a présenté de nouvelles réglementations aux Länder allemands. Ces États continueront à discuter de la proposition le mois prochain.

Le loup est protégé au niveau européen et ne peut donc pas être simplement chassé ou abattu, mais selon Lemke, la nouvelle règle s’inscrit dans le cadre de la législation européenne en vigueur. Le ministre souhaite qu’un loup problématique soit tué dans un rayon d’un kilomètre autour du pâturage pendant 21 jours. Il n’est pas nécessaire d’attendre les résultats de l’ADN, déclare le ministre Lemke.

Dans sa proposition, elle affirme que les autorités pourraient donner l’autorisation si le loup parvient à échapper aux mesures de protection et si l’animal a déjà tué du bétail. « Ma proposition est facile à mettre en œuvre et pratique, sans de longues modifications juridiques nationales ou européennes. » dit Lemke. Selon Lemke, les procédures sont désormais trop bureaucratiques.

Si le loup a été abattu, de l’ADN sera prélevé pour voir s’il s’agit bien du loup problématique. Mais selon le ministère allemand, ce risque est élevé, car un loup tente de frapper plus souvent dans le même troupeau.

Tout comme à Drenthe et ailleurs aux Pays-Bas, les débats sur le loup en Allemagne suscitent régulièrement de vives émotions. Les éleveurs souhaitent depuis longtemps que le statut protégé du loup soit modifié, mais les défenseurs de l’environnement ne l’ont pas fait.

En juillet, un loup a été abattu à Wapse sur ordre de la commune de Westerveld, après que l’animal ait mordu un éleveur de moutons qui tentait de le chasser avec une pelle. Plusieurs organisations animalières ont alors porté plainte contre les personnes impliquées.



ttn-fr-41