Selon le gouvernement flamand, le client Lantis et les administrations compétentes, l’arrêté sol a été « incorrectement » interprété par le Conseil d’Etat. Ces parties ont donc élaboré une solution pour remettre le chantier en marche. Cela consisterait en un ajustement du décret sur les sols, a appris De Tijd.
Ce décret réglemente la façon dont les entrepreneurs doivent excaver et déplacer les sols contaminés sur leur site. Mais selon le Conseil, ce n’est pas possible, car le sol de l’Oosterweelwerf – qui est fortement pollué par le SPFO de l’usine chimique voisine 3M – est un « sol de déchet ». Le Conseil a donc suspendu les rapports de sol, à la suite de quoi Lantis ne peut plus effectuer de travaux de terrassement.
Selon Demir, l’interprétation du Conseil « est en contradiction avec l’intention du décret sur les sols. Il a été rédigé afin de pouvoir gérer ces terres de manière ordonnée et responsable. La Flandre est une région avec une énorme quantité de pollution historique dans le sol et nous ne pouvons pas tous le faire en même temps. » remédier », dit Demir.
Les options pour redresser la cour sont encore à l’étude, mais la plus plausible passe par une notice ou un avenant au décret sol. En cas de succès, Lantis peut reprendre les travaux de terrassement et éviter des retards importants et des coûts élevés. Les deux pistes passent par le Parlement flamand et la question est de savoir à quelle vitesse les textes seront approuvés.