L’ajustement de la politique provinciale en matière d’azote prend plus de temps

Il faudra encore plus de temps avant que la nouvelle version de la politique brabançonne en matière d’azote soit achevée. La formation du cabinet et l’annulation du fonds national de transition, qui contenait 20 milliards d’euros pour aider la province avec des mesures sur l’azote, signifient que la province doit ajuster ses plans.

L’intention était que la BOS 2.0 (Brabant Nitrogen Development Approach) soit adoptée au troisième trimestre de cette année. Dans une lettre adressée au Conseil provincial, la représentante de l’azote, Wilma Dirken, écrit que cela ne pourra se produire qu’au cours du dernier trimestre.

Fonds supprimé
La principale cause du retard est la perte du fonds de transition. L’ancien gouvernement souhaitait utiliser ce fonds pour financer les mesures nécessaires à la réduction des émissions d’azote. Ce fonds est supprimé dans l’accord principal des parties constituantes PVV, NSC, VVD et BBB.

On ne sait pas encore exactement à quoi ressemblera la politique du nouveau gouvernement en matière d’azote et quel montant d’argent y sera consacré. Le député espère que cela deviendra clair dans un avenir proche.

S’adapter pour atteindre les objectifs
Il y a actuellement trop d’azote dans la nature, ce qui ne permet pas d’y faire face. La province s’est fixé pour objectif que d’ici 2030, il n’y aura plus trop d’azote dans environ la moitié de toutes les réserves naturelles. Selon la province, l’agriculture en particulier doit y apporter une contribution majeure.

Actuellement, une trop grande quantité d’azote se retrouve dans 91 pour cent des espaces naturels sensibles du Brabant. Avec la politique actuelle, ce chiffre atteindrait 64 pour cent en 2030. Encore 14 pour cent de trop. Ajuster le BOS n’est donc pas un luxe inutile. Parce que la nature va si mal dans le Brabant, aucun permis nature n’a été accordé depuis mars 2023 pour des projets dans lesquels l’azote est considéré comme une nature sensible. Un tel permis est requis, par exemple, lors de la construction de maisons ou de routes.

En restaurant la nature et en réduisant les émissions d’azote, la province espère pouvoir à nouveau délivrer des permis. Cela nécessite des choix difficiles et clairs, écrivent les responsables provinciaux.

C’est ce sur quoi travaille actuellement la province, entre autres :

  • À long terme, la province travaille sur des émissions maximales, afin de limiter la quantité d’azote que les entreprises d’un secteur sont autorisées à émettre.
  • Il y aura une approche étrangère pour réduire l’azote provenant de l’autre côté de la frontière.
  • La province mesurera l’effet des mesures. Les mesures doivent être juridiquement durables pour éviter un deuxième arrêt du permis.
  • Il y aura une liste de mesures de réserve qui pourront être utilisées si l’ensemble de mesures n’a pas suffisamment d’effet.

L’espoir est que d’ici la fin de l’année, la politique du nouveau cabinet en matière d’azote sera clairement définie et la manière dont la province devrait financer ses plans en matière d’azote. La question est de savoir si cette clarté sera là avant cette date. Pour le moment, le conseil le suppose.

VOUS POUVEZ AUSSI TROUVER CELA INTÉRESSANT :

Malgré une nouvelle coalition, la province poursuit ses plans contre l’azote

Accord de coalition : agriculteurs satisfaits, universités inquiètes et interrogations sur l’asile



ttn-fr-32