L’Ajax domine, Benfica marque et passe. Nunez décide, mais quelle erreur Onana

Les Néerlandais ont assiégé la moitié de terrain adverse, sans toutefois créer de dangers majeurs. Une sortie maladroite du gardien camerounais à la 77e minute a favorisé le but qualificatif des Portugais après le match aller 2-2

Dominer pendant plus de 70 minutes n’a pas suffi à l’Ajax, moqué par Nunez (mais quelle erreur Onana est sorti !) à l’une des rares occasions que Benfica a eues, et donc l’élimination de la Ligue des champions a un goût de moquerie. Des Portugais en quarts de finale avec le SMIC en attaque, mais aussi un grand match en phase défensive.

ajax d’assaut

Nous sommes partis du 2-2 du match aller. La première mi-temps était un monologue de l’Ajax. Les Néerlandais ont écrasé Benfica, qui après quelques tentatives d’avance a refermé comme un hérisson pour protéger les vingt derniers mètres avec tous ses joueurs, notamment avec Weigl, qui a fait office de deuxième écran devant les défenseurs. Ainsi, toutes les balles sales lancées dans la surface ont été remportées par les joueurs de Benfica. L’Ajax, après s’être fait annuler un but de Haller à la 7e minute pour juste hors-jeu, poussé en permanence, a tenté d’ouvrir la défense portugaise, mais a dû insister avec des tirs lointains pour tenter de surprendre Vlachodimos. Aucune sauvegarde vraiment difficile n’a été vue. En effet, dans les dernières minutes c’est Onana qui est intervenu dans la petite surface pour retirer le ballon de la tête d’Otamendi. Zéro à zéro peut-être un menteur, mais Benfica s’est défendu prudemment et efficacement.

onana, quelle erreur

Benfica n’a pas changé d’attitude tactique en ce début de seconde période : l’équipe est restée compacte, avec deux lignes très serrées, mais a visiblement eu du mal à se pencher en avant. Quand l’occasion s’en présentait, Benfica parvenait pourtant à semer l’appréhension à l’Ajax (tête de Vertonghen pour couper la petite surface). Antony, Tadic et Haller ont essayé diverses solutions pour obtenir le coup avec la liberté nécessaire. Après l’heure de jeu, Antony – de la tête – vient de toucher l’intersection des poteaux. Plus tard, Gravenberch, se précipitant hors de la surface, a demandé un penalty, mais l’arbitre n’a pas mordu à l’hameçon. La plaisanterie, pour l’Ajax, s’est concrétisée à la 77e minute, lorsque Nunez a repris de la tête un coup franc battu par Grimaldo et s’est moqué d’Onana, qui s’en est mal sorti. Erreur fatale.



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