L’AIVD aurait utilisé un logiciel de piratage israélien pour enquêter sur Ridouan T.

Le Service général de renseignement et de sécurité (AIVD) utilise un logiciel de piratage controversé de la société israélienne NSO Group. Le logiciel a été utilisé, entre autres, pour pénétrer dans le téléphone de Ridouan T. en 2019, selon une étude de de Volkskrant

Quatre sources anonymes disent au journal que l’AIVD utilise Pegasus, comme on appelle le logiciel. Fin 2019, le logiciel de piratage commercial aurait été utilisé pour traquer Ridouan T.. Le criminel était en fuite à l’époque et se cachait à Dubaï à l’époque. De Volkskrant dit qu’il ne sait pas exactement quel rôle le logiciel a joué là-dedans.

L’AIVD ne veut rien dire sur le sujet et sa méthode de travail. NSO Group ne confirme pas non plus si les Pays-Bas sont un client. Inez Weski, l’avocate de Ridouan T., qualifie le logiciel de piratage « d’outil technique illégal ».

Pegasus est un logiciel controversé. Le logiciel ne serait pas seulement utilisé par les services de renseignement et d’enquête de différents pays pour traquer les criminels. Les gouvernements l’utilisent également pour surveiller les membres de l’opposition, les militants et les journalistes, entre autres.

Le mois dernier, il est apparu que le député Pieter Omtzigt, en tant que rapporteur du Conseil de l’Europe, menait une enquête sur Pegasus. Il souhaite également savoir si le logiciel est également utilisé aux Pays-Bas. « Je veux savoir dans quel cadre il s’est déployé, vis-à-vis de quelles catégories de personnes, et comment s’organise l’encadrement », raconte-t-il. de Volkskrant† « Je veux aussi savoir ce que pense le Premier ministre de l’utilisation de Pegasus par les Pays-Bas. »



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