Dans aucune métropole, l’air n’est aussi sale qu’à New York ces jours-ci. Une épaisse couche de smog entoure les bâtiments mondialement connus de Manhattan. Les experts exhortent les résidents à rester à l’intérieur autant que possible. Les principaux incendies de forêt au Canada en sont la cause.

REGARDER. L’air à New York est sale, comme le montrent ces images. Martijn Peters explique

Des centaines d’incendies de forêt font rage dans la région canadienne du Québec. Une superficie de la taille de la Belgique a déjà brûlé cette année : 3,3 millions d’hectares. Et les prévisions météo ne sont pas bonnes : il semble que les incendies ne diminueront pas pour le mois prochain. Si les incendies continuent à ce rythme, le Canada se dirige vers un record.

Quelque 1 000 pompiers ont été déployés, dont des forces américaines, australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines. La France promet également d’envoyer des troupes auxiliaires.

Pompiers de la région de la Nouvelle-Écosse au Canada. ©AFP

Cela se remarque dans les villes canadiennes comme Toronto, où la fumée passe au-dessus. Mais les effets des incendies sont encore plus importants grâce à un vent du nord-ouest à des centaines de kilomètres, dans des villes américaines telles que New York, Detroit et Philadelphie. La première est même actuellement la ville la plus polluée au monde, selon ce QI Airqui surveille la qualité de l’air dans 95 villes du monde.

La qualité est vingt fois pire que la directive saine de l’Organisation mondiale de la santé OMS. Normalement, l’air à New York est assez bon, avec une valeur au maximum deux fois supérieure à la recommandation de l’OMS.

Maintenant, c’est moins sain qu’au Koweït et à Delhi, en Inde. Respirer l’air sale de New York pendant 24 heures équivaut à fumer près de cinq cigarettes. Mardi soir, c’était encore pire et la qualité de l’air équivalait à près de 7 cigarettes en 24 heures.


Maladies pulmonaires

Il s’agit des plus petites particules de poussières fines, PM 2,5. Au fil du temps, ceux-ci peuvent provoquer toutes sortes de maladies cardiovasculaires et pulmonaires, explique Martijn Peters. Avec une très longue exposition à beaucoup de particules, les gens peuvent même mourir.

Les écoles de New York ont ​​​​annulé les activités de plein air, rapporte CNN. Certains sports de plein air sont également annulés. Les personnes âgées et les enfants sont particulièrement vulnérables. L’équivalent américain du Lung Fund conseille de rester le plus possible à l’intérieur de l’émetteur.

Ce qui n’aide pas non plus : il fait très chaud à New York et dans les environs depuis un moment, avec des températures bien supérieures à 20 degrés. Le vent n’est pas fort, donc l’air sale peut persister longtemps. Un tournant dans la météo dans l’est des États-Unis pourrait soulager les villes. Quelques précipitations sont déjà prévues vendredi et après le week-end les météorologues s’attendent à plusieurs jours de pluie.

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