Le ministère public (OM) l’a confirmé mardi après-midi devant le tribunal de Rotterdam lors d’une séance préparatoire contre six suspects qui, selon la justice, ont perdu plus de treize millions d’euros en commettant une fraude sanitaire. Les six, tous issus de la communauté turque, ont gagné leurs millions avec de fausses demandes de soins à domicile, fraudant les assureurs maladie VGZ, Zorg en Zekerheid et Zilveren Kruis.
Les suspects ont été arrêtés en juin dernier. Certains d’entre eux ont disparu pendant des semaines derrière les barreaux en détention provisoire.
Selon les suspects, ils ont été approchés par l’agent d’infiltration bien avant leur arrestation avec l’histoire qu’il voulait mettre de l’argent dans leur entreprise de soins de santé. « Lors d’un dîner au Amsterdam Harbour Club, il a voulu nous présenter son plan. Il s’est alors arrêté dans une Maserati et nous a dit qu’il voulait investir dix millions d’euros dans notre entreprise pour la construction d’une maison de retraite. Dix millions, en espèces. Nous n’y avons pas répondu”, a déclaré un suspect au tribunal mardi.
Arne Kloosterman, avocat du suspect Mert D., voit des raisons d’enquêter plus avant sur la tentative d’infiltration de l’agent d’infiltration dans l’entreprise de soins de santé. « Dans l’affaire de la drogue dans le Brabant, les questions nécessaires se sont posées sur le déploiement de ce policier. Il me semble donc souhaitable d’examiner son implication dans cette recherche », déclare Kloosterman.
L’affaire pénale contre les six suspects se poursuivra plus tard cette année.