L’âge auquel on quitte la maison de papa et maman a baissé. Du 30 au … 29.9. En Suède ça se fait à 19 ans (mais le taux d’emploi des jeunes est proche de 70%)


Àmême s’il est vrai que je Données d’Eurostat certifient que les jeunes Italiens quittent la maison un peu avant l’âge de 30 ans, ce qui n’était pas arrivé depuis 2013, il est également vrai que par rapport à d’autres pays nous nous en sortons très mal.

Les jeunes sortent de la maison un peu plus tôt

Pas du tout comparable à Suède ou FinlandePays où les personnes quittent la maison entre 19 et 21 ans, l’Italie a fait un petit pas en avant en 2021 : l’âge moyen auquel les jeunes ils vont vivre seulsest tombé d’un peu plus 30 ans à 29,9 ans.

Je n’étudie pas, je ne travaille pas : le phénomène Neet prend de l’ampleur

Une petite amélioration. Mais, en revanche, un autre phénomène déconcertant se développe malheureusement, celui de Neet : ce sont des jeunes qui n’étudient pas et ne travaillent pas.

Les dernières données d’Eurostat, se référant à 2020, placent l’Italie dans la pire position d’Europe, avec une incidence de jeunes qui n’étudient pas et ne travaillent pas entre 20 et 34 ans supérieur d’environ 12 % à la moyenne européenne (29,4 % contre 17,6 %).

Pour les jeunes Italiens, trouver du travail est difficile et quand ils le trouvent, le salaire ne les incite certainement pas à quitter la maison

Jeunes loin de chez eux : l’Italie n’est pas le pire

Revenant à l’abandon du toit domestique, les nouvelles données nous permettent de nous éloigner, même si très peu, du « seuil psychologique » de 30 ans, au-dessus duquel nous nous sommes maintenus depuis 2014.

Pire que les Italiens ? Il y a les « jeunes » de Grèce, de Bulgarie, de Slovaquie, du Portugal et de Croatie. Tous les pays d’ailleurs, comme l’Italie, où les trentenaires sont plus précaires, plus pauvres et avec moins d’opportunités que les autres tranches d’âge pendant longtemps.

La pandémie n’a fait qu’aggraver la situation actuelle

Et les conséquences de la pandémie n’ont fait qu’aggraver cette situation stagnante : la perte d’emploi, en particulier pour les jeunes, les femmes et les étrangersqui en Italie sont constamment les plus précaires et donc les plus rejetables, n’encourage certainement pas les gens à quitter leur domicile.

On peut bien admettre que les politiques de jeunesse, tant vantées par tous les partis politiques, ce n’était que des mots. Mais sans mesures adaptées, l’émancipation de la famille est très difficile en Italie.

Il ressort du dernier rapport Istat que il y a maintenant 7 millions de jeunes qui vivent à la maison avec leurs parents, égal à 67,6 % du total. Bref, en 50 ans on est passé de la moitié aux deux tiers.

Mais quels gros bébés, les jeunes italiens sont juste pauvres

Bref, Les Italiens ne sont pas de gros bébés ou des « difficiles», comme les ont définis les ministres Padoa Schioppa et Elsa Fornero. Pour empêcher leur autonomie de la famille sont difficultés économiques.

Dans Suèdeoù vous quittez la maison à 19 ans, le taux d’emploi des jeunes est proche de 70 %. Et c’est plus de 60% aussi en Finlande et au Danemark, Pays où les jeunes vont vivre seuls un peu plus de vingt et un ans. Mais ces pays leur donnent la possibilité de le faire.

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