L’Afrique du Sud en invente un autre : un feu tricolore dans les tribunes pour guider les coups de pied

Lors du match remporté contre l’Ecosse à Marseille, l’entraîneur des Springboks Erasmus allume un feu rouge lorsqu’il veut que Libbok aille vers les poteaux : au Pays de Galles, il avait utilisé les « cônes » depuis le banc de touche, mais il préfère les lumières…

Il y a quelques années, dans le culte loufoque américain « The Naked Gun », pour se moquer des curieux signaux codés que l’abri utilise au baseball pour communiquer avec le receveur ou le lanceur, un signal lumineux comme celui utilisé était utilisé comme dernier terme d’ironie. sur les navires pour communiquer à distance. Mais au rugby, pour mettre de l’ordre sur le terrain, ces dernières années, divers joueurs ou entraîneurs adjoints se sont déguisés en water boys, qui ont la possibilité d’entrer en cas d’interruption pour cause de blessure. Mais aujourd’hui, l’Afrique du Sud a lancé une méthode nouvelle et résolument pittoresque : la signalisation lumineuse depuis les tribunes.

Signal

Cela s’est produit lors du match remporté 18-3 contre l’Ecosse à Marseille lors du deuxième match de la poule B de la Coupe du monde française de rugby. Après une première erreur sur le terrain, sur un nouveau penalty sifflé face aux Ecossais, la télé s’est concentrée sur la loge des entraîneurs des Springboks, où Rassie Erasmus (qui tient le rôle d’adjoint de l’entraîneur Jacques Nienaber) a fait allumer par Felix Jones une sorte de une lampe rouge pointant vers le terrain : à ce moment-là, le capitaine Syia Kolisi a indiqué à l’arbitre qu’il avait choisi de se placer et Libbok a ensuite fait le reste en frappant les poteaux. La scène s’est ensuite répétée plusieurs fois, toujours pour orienter la décision qui revient normalement au capitaine sur le terrain. Qu’une méthode similaire avait été utilisée par le banc des Springboks il y a quelques semaines lors du test contre le Pays de Galles à Cardiff, mais dans ce cas pour indiquer la décision à prendre sur le terrain, non limitée aux coups de pied arrêtés, mais évidemment prédéterminée pour différentes situations Ou des zones de jeu, c’était un « cône » jaune d’entraînement, levé au bon moment par Erasmus sur le banc de touche. Un système évidemment conçu pour décharger Libbok d’une certaine responsabilité, dont les pourcentages lors des derniers tests s’étaient révélés dangereusement bas. Le jeune ouvreur sud-africain n’est pas vraiment un spécialiste, mais l’entraîneur Nienaber l’avait résolument défendu ces derniers jours : « Il ne frappe pas bien ? Ce n’est pas grave, il faut que ça continue. »

DJ Rassie

Cependant, Erasmus, à son tour, n’est pas étranger à de telles interventions, comme lorsqu’il l’a fait lorsqu’il est entré sur le terrain en portant la veste du garçon d’eau. Mais il avait déjà utilisé le système de signalisation lumineuse en 2006, lorsqu’il avait gagné le surnom ironique de « Dj Rassie » : en 2006, lors de la Currie Cup avec les Cheetahs, il avait fait placer des lampes à lumières colorées sur le toit du stade de Bloemfontein qui allumé sur son ordre. En fait, l’ancienne méthode consistant à présenter des cartes de différentes couleurs n’avait pas donné de résultats. «Ça marche mieux que les radios», se justifiait-il à l’époque.



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