L’affaire de l’attentat présumé contre une élection manquée reportée


L’affaire de l’attentat présumé contre une élection manquée reportée

Son avocat Walter Van Steenbrugge a soumis des rapports d’un psychiatre et d’un psychologue pour montrer que son client souffrait de graves problèmes mentaux. La défense soutient également qu’il n’était absolument pas question d’une tentative de meurtre terroriste lors du concours de Miss Belgique.

L’homme de Lommel a été arrêté à La Panne le samedi 11 février vers 17h30. Selon le parquet fédéral, il avait probablement l’intention de commettre un attentat lors de l’élection de Miss Belgique. Cette élection a eu lieu au Proximus Theater de Plopsaland et a finalement commencé avec plus d’une heure de retard. Peter C. était en possession de deux armes à feu et d’un gilet pare-balles.

La défense souligne qu’il n’était absolument pas question d’une attaque déjouée. « Il n’y a aucun élément qui indique qu’il commettrait une attaque », a déclaré Maître Walter Van Steenbrugge. C. aurait emporté les armes avec lui car il se sentait menacé depuis longtemps. Selon ses propres mots, les armes ne servaient qu’à se protéger. Dans ces circonstances, selon Maître Van Steenbrugge, une arrestation administrative aurait dû suffire. (continuez à lire sous la photo)

Problèmes mentaux graves

En prison, la défense a fait examiner Peter C. par un psychiatre et un psychologue. Leurs rapports montreraient qu’il est aux prises avec de graves problèmes mentaux depuis un certain temps. Cependant, le maître Van Steenbrugge ne veut rien dire sur le contenu précis de leurs découvertes. C. peut s’être senti menacé parce qu’il souffrirait de délires paranoïaques. Dans ces circonstances, la défense vise un aveu forcé.

Peter C. a été arrêté dimanche par le juge d’instruction de Bruges, soupçonné de tentative d’assassinat terroriste. La chambre du conseil devait se prononcer vendredi matin sur l’éventuelle prolongation de sa détention, mais l’audience a finalement été reportée. Après tout, l’intention est de soumettre d’abord les rapports des experts de la défense au psychiatre du tribunal. Il l’a déjà examiné en prison.

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