Le parti Alternative allemande pour l’Allemagne (AfD) s’est associé mercredi à d’autres partis de droite radicale pour former une troisième alliance de partis d’extrême droite au Parlement européen. Cela rapporte Agence de presse Reuters. Le groupe s’appelle Europe des nations souveraines (ENS) et comprendra, outre l’AfD, également de petits partis de Bulgarie, de Lituanie, de France, de Pologne, d’Espagne, de République tchèque, de Slovaquie et de Hongrie.
L’AfD, dont les positions anti-immigration et le scepticisme quant au soutien à l’Ukraine diffèrent peu de l’agenda du Rassemblement National de Marine Le Pen, a été rejetée par le parti français avant les élections européennes de juin. Cela est dû à l’incapacité du député de l’AfD, Maximilian Krah, à condamner suffisamment fermement le passé nazi de l’Allemagne. L’AfD a ensuite quitté la famille du parti bruxellois Identité et Démocratie (ID).
Pour former un nouveau groupe politique au Parlement européen, il faut 23 membres représentant au moins un quart des États membres de l’UE. Avec quatorze membres du Parlement européen, l’AfD sera de loin le plus grand des neuf partis souverains des nations, dont aucun ne compte plus de trois membres.
Maximilian Krah a déclaré au journal Le monde sachez qu’ils ne feront pas partie de la nouvelle faction. « Ce groupe politique est un élément important d’une transformation urgente de l’UE. L’importance du projet est au-dessus de moi.
La semaine dernière, il a été annoncé que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán souhaitait également créer une nouvelle faction européenne : les Patriotes pour l’Europe. Le PVV de Geert Wilders a annoncé que son parti rejoindrait la nouvelle faction. L’ENS est désormais le troisième parti d’extrême droite au Parlement européen, qui compte 720 membres. L’ECR, à laquelle appartient le SGP, existe depuis un certain temps.
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