L’actrice soufflera 70 bougies dans quelques jours et a décidé de raconter les hauts et les bas de sa vie


LEIl aura 70 ans le 21 octobre. Et à l’occasion de cette importante célébration, Eleonora Giorgi a décidé de parler des hauts et des bas de sa vie dans une interview à l’hebdomadaire Aujourd’hui. Parmi les thèmes qu’il a abordés, il y avait aussi l’amour. Y compris celui qu’il a décidé de ne pas offrir à quiconque le voulait juste pour une nuit de passion.

Amour et sexe : le vrai et le faux sur le plaisir

Eleonora Giorgi et le sexe

Discussion de Eleonora Giorgi avec Aujourd’hui il s’ouvre sur une réflexion sur le « non » qu’il a dit, au cours de ces près de soixante-dix ans. «Un «non», c’est quelque chose qu’il faut pouvoir se permettre. Parler de moi, il y avait des « non » qui n’étaient ni mérites ni démérites, c’était tout simplement ma nature : ceux liés au sexe. Je n’ai jamais réussi à faire du sexe un instrument, je dirais même, de connaissance et je le regrette. Je n’ai pas compris à quel point pour le mâle, au-delà de son instinct, c’est un outil d’étude approfondie. »

Cette vision, selon Giorgi, découle sans doute aussi de un certain type d’éducation qu’elle a reçu quand elle était petite. «J’avais une mère néocatéchuménale super-catholique. Nous a donné un sentiment de liberté nordique, mais une vision du sexe coupable. Il y avait aussi un autre élément : j’étais devenu public, exposé, à 19 ans et j’avais peu de trésors personnels, le sexe en faisait partie. Quand j’ai réalisé mon premier film et que je suis devenue la Lolita d’Italie, je n’avais fait l’amour qu’avec mon petit ami et j’avais déjà embrassé deux garçons».

Eleonora Giorgi au Roma Film Fest le 31 octobre 2017 à l’Auditorium Parco della Musica de Rome. Crédit : Stefania D’Alessandro/Getty Images

La scène de nu avec Christian De Sica

A ce propos, Eleonora Giorgi a tenu à rappeler les premières difficultés dans les films érotiques. «Aujourd’hui, je ne peux qu’être reconnaissant. Mais pendant de nombreuses années, je me suis senti mal parce que Je ne ressemblais pas à cette fille. Quand j’ai essayé de l’expliquer, je n’y suis pas parvenu, j’appartenais à un stéréotype : celui de la jeune fille en quête de réussite qui se déshabille. » Et puis il a ajouté : « En réalité, dans les scènes de nu, c’est l’homme qui est affligé».

Un exemple? «Je me souviens d’un film avec Christian De Sica et Gigi Proietti, C’est payant de bien faire l’amour. Christian et moi sommes nus, mais il a une chaussette là-bas. Nous avons dû rire».

Eleonora Giorgi : drogue et amour

L’interview est aussi l’occasion de retracer un moment crucial, celui où il a dit « non » à la drogue, notamment grâce à la relation qu’il entretenait avec Angelo Rizzoli. «On est tombé amoureux comme un fou, pour moi c’était aussi une période difficile avec l’héroïne, je m’en suis sortie grâce à lui. Les vieux amis étaient tombés dedans, les nouveaux du show business aussi, les enfants étaient tous plongés dans ce truc ou étaient membres des Brigades rouges. C’était un « non » crucial.».

A expliqué. «Je vivais déjà avec Angelo et ces marchands de mort me cherchaient secrètement. J’ai dit l’un des « non » les plus triomphants de ma vie. Avec Angelo nous étions en symbiose, il n’aurait pas été possible d’avoir une vie parallèle de toxicomane». Après la fin de son histoire d’amour avec Rizzoli (son fils Andrea est né en 1980), Giorgi a épousé l’acteur Massimo Ciavarro avec qui elle a eu son deuxième enfant, Paolo Ciavarro. Plus tard, après le divorce d’avec Ciavarro, l’actrice a été fiancée au romancier Andrea De Carlo jusqu’en 2007.

Eleonora Giorgi : Jack Nicholson et l’appel à Los Angeles

Mais il y a d’autres « non » qu’Eleonora Giorgi a voulu partager. À partir de cette annonce Alberto Moravie. «J’avais 20 ans et je ne savais pas, à 20 ans, qu’on pouvait être avec quelqu’un de plus âgé. Il me semblait être un grand-père, pensez à la cruauté des jeunes. Il m’a dit : « Qu’est-ce que tu me salues ​​ici ? ». Je lui ai donné un baiser. En y repensant maintenant j’ai un regret, ça aurait été intéressant. A l’époque, les mâles me faisaient peur quand il essayait Alain Delon Je me suis mis en colère et je l’ai rejeté.

Et enfin, bien que moins romantique, le refus de Jack Nicholson. «J’avais eu une liaison avec Warren Beatty, le voisin était Jack Nicholson. Lorsqu’il est arrivé en Italie, il m’a dit : « Viens me rendre visite à l’hôtel ». Je monte dans sa suite, il est sympa, mais je lui dis non. Vingt ans plus tard, je suis à Los Angeles avec mon film en tant que réalisateur, je l’appelle et lui dis : « Jack, tu te souviens de moi ? Voulez-vous voir mon film ?. Et il: « Je ne suis pas intéressé, je veux juste te baiser« . Il voulait juste m’avoirj’ai répondu : ‘Jack, ça ne peut pas être fait’. »

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