L’actrice anglaise est propriétaire d’un restaurant peu enclin à l’interculturalité


Set tu as aimé Chocolat de Lasse Hallström – arrivé depuis 150 millions de revenus pour un coût de 25 – alors tu ferais mieux de ne pas manquer ce soir Amour, cuisine et curry, diffusé sur Rai 1 à 21h10. En effet, dans ce film sorti en 2014, le réalisateur propose la structure de cette histoire qui mélangeait nourriture, scandale et mélodrame, créant – malgré les différences respectives des ingrédients, voir curry – un effet agréable déjà vu. Au centre de la parcelle se trouve un magnifique Hélène Mirrenflanqué de Manish Dayal, Charlotte Le Bon Et Om Puri.

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Amour, cuisine et curryla parcelle

Quand sa mère meurt dans un incendie dans le restaurant familial à Mumbai, en Inde, provoqués par de vives rivalités politiques, les jeunes Hassan Kadam (Manish Dayal) décide de déménagern L’Europe  avec sa famille, en espérant pouvoir compter sur un avenir meilleur.

Avec son père (Om Purî)après avoir essayé Londres pendant une courte période, les deux décident de déménager à Londres Francedans un petit village caractéristique d’Occitanie, Saint-Antonin-Noble-Valpoursuivant ici leur activité de restaurateur.

Alors ils ouvrent un endroit, Maison Bombayet ce n’est que plus tard qu’ils se rendent compte que, juste en face de leur restaurant, à quelques mètres, il y en a un autre, bien plus prestigieux : Le Saule Pleureurmême récompensé d’une étoile par Guide Michelin. Cet endroit appartient à Madame Mallory (Helen Mirren)une Française glaciale, austère et traditionaliste, qui il ne voit pas d’un bon oeil son voisin étranger.

De gauche à droite : Om Puri, Manish Dayal et Helen Mirren. (API)

Mais ensuite Helen Mirren change d’avis

Ce qui divise les deux protagonistes Hassan et Madame Mallory n’est pas seulement la type de cuisine – coloré et épicé le premier, raffiné et très français le deuxième – mais vraiment deux cultures et façons de comprendre la vie. Pour rendre tout plus difficile, il y a un autre facteur : dans la cuisine, un Le Saule Pleureur il y a un jeune chef, Marguerite (Charlotte Le Bon)dont Hassan tombe amoureux.

Les tentatives d’expulsion des nouveaux arrivants se multiplient Une véritable querelle sans merci commence entre les deux restaurants – méfaits divers, sabotages et plaintes – qui se termineront par l’incendie de la Maison Mumbai par le chef du Le Saule Pleureur.

Cet épisode est le tournant du film : Madame Mallory commence à penser que cette guerre est inutile, excessive et nuisible à tous les deux.vire le chef et décide de tester pour la première fois un plat préparé par Hassantrès vite convaincu de ses talents culinaires embauchez-le dans son restaurant.

Helen Mirren et Manish Dayal dans une scène de « Love, Cooking and Curry ». (API)

Une deuxième étoile Michelin, mais…

En peu de temps, grâce à Hassan, le restaurant reçoit égalementdeuxième étoile Michelin. La popularité et le succès remporté par le jeune chef l’ont cependant amené à accepter un emploi un Paris. Dans la petite ville française, il quitte à contrecœur non seulement sa famille, mais aussi l’amour qu’il a trouvé en Marguerite.

Paris est le berceau de la haute cuisine et est une ville pleine de stimuli, mais quelque chose dans la vie de Hassan ne fonctionne pas: il est très respecté pour son travail, mais il se sent vide sans sa famille et la femme dont il est tombé amoureux. Il commence à avoir le mal du pays et décide de retourner à Saint-Antonin-Noble-Val, où il retrouve Marguerite et découvre que son père, entre-temps, a fiancé à l’austère Madame Mallory (maintenant plus).

Qui prend une décision importante : elle récompense les deux jeunes amoureux en leur laissant la gestion totale de la maison. Le Saule Pleureurconscient que ce n’est qu’avec leur aide qu’il pourra réaliser la très convoitée troisième étoile Michelin.

Amour, cuisine et curry est-ce une histoire vraie ?

Pour rendre le produit encore plus intéressant, une adaptation du roman, Madame Mallory et le petit chef indien par Richard C. Morais (en Italie publié par Neri Pozza), est-ce que s’inspire d’une histoire vraie.

Le livre de Morais, en effet, s’inspire à son tour de la vie d’une famille musulmane de chefs cuisiniers d’origine indienne Haji, qui décide de mener son existence déménager en France. Comme cela arrive souvent, même dans ce cas la réalité dépasse le fantasme.

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