L’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft a-t-elle toujours lieu ?

En Europe, le rachat du studio de jeux Activision Blizzard est déjà sous les projecteurs. Maintenant, le bureau américain des cartels veut également empêcher l’acquisition.

L’autorité antitrust américaine FTC (« Federal Trade Commission ») veut empêcher le méga rachat du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard par l’éditeur de logiciels Microsoft. L’agence a déposé une plainte contre l’achat prévu de 69 milliards de dollars jeudi.

Microsoft est détendu

L’autorité craint que l’opération ne nuise à la concurrence. Microsoft a déclaré que la société était confiante quant au procès. Le groupe se félicite également de l’opportunité de présenter l’affaire devant un tribunal. Le PDG d’Activision, Bobby Kotick, s’est dit optimiste quant à la conclusion de l’accord.

Microsoft veut faire un grand saut dans le secteur du jeu vidéo avec le rachat du fabricant de jeux comme « Call of Duty » et « Candy Crush ». Ce serait de loin le plus gros contrat de l’industrie. L’accord ferait de Microsoft la troisième plus grande société de jeux informatiques au monde. La société de logiciels espère que l’achat donnera à sa plate-forme de jeu Xbox une plus grande influence. Microsoft a souvent réalisé d’importants investissements dans des sociétés de jeux ces dernières années et a, entre autres, racheté le fabricant « Minecraft » Mojang Studios.

Le rachat d’Activision par Microsoft critiqué

L’offre de plusieurs milliards de dollars est également sous surveillance en Europe. Selon des initiés, Microsoft veut faire des concessions à l’autorité de la concurrence de l’UE afin d’obtenir son approbation pour le rachat. Par exemple, Microsoft a proposé au géant japonais de la technologie Sony, dont la console de jeux Playstation concurrence directement la Xbox de Microsoft, un contrat de licence de dix ans. La société a également fait une promesse similaire pour la Nintendo Switch. Sony a maintenant répondu et les offres comme appelé « bruit et fumée ».. Gabe Newell, président de la plateforme de jeu Steam, se présente également imperturbable face aux promesses de Microsoft. L’UE veut se prononcer sur l’affaire d’ici le 11 avril.

Avec du matériel de Reuters



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