L’accélération de la relocalisation des titulaires de statut pour soulager Ter Apel est loin derrière

Le nombre de titulaires de statut qui ont déménagé plus rapidement d’un centre pour demandeurs d’asile (azc) vers, par exemple, un logement flexible ou un immeuble de bureaux reconverti, est loin derrière les chiffres des accords conclus par le cabinet. Depuis le 1er juillet, seuls 3 040 titulaires d’un statut se sont envolés d’un centre pour demandeurs d’asile vers un domicile, au lieu des 5 840 convenus.

C’est ce qui ressort des chiffres de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA), sollicités par l’ANP. Ce sont des chiffres jusqu’au 8 août inclus. Le cabinet souhaite que 7 500 titulaires de statut d’un centre de demandeurs d’asile aient emménagé dans leur propre maison d’ici la mi-août.

Fin juin, le cabinet s’est mis d’accord avec les régions de sécurité et les partis représentés dans la Table nationale de contrôle de la migration et de l’intégration. Les chiffres du COA montrent qu’à l’heure actuelle, seuls 52 % du nombre convenu ont été réalisés.

Afin d’alléger la charge du centre de demande de Ter Apel et de faire bouger le flux de demandeurs d’asile, le cabinet a décidé fin juin d’accélérer le placement hors domicile de 7.500 titulaires du statut. Cela devait être fait en six semaines. Près de 16 000 titulaires d’un statut sont désormais contraints de rester dans un centre pour demandeurs d’asile car il n’y a pas de logement régulier disponible pour eux. En conséquence, le flux dans les centres de demandeurs d’asile est stoppé et la situation à Ter Apel reste également intenable.

Ces 7 500 titulaires de statut devraient obtenir leur propre logement via des logements flexibles et, par exemple, des immeubles de bureaux et des maisons de retraite convertis, ont expliqué fin juin le secrétaire d’État Eric van der Burg (Asile) et le ministre Hugo de Jonge (Logement public).

Le cabinet a débloqué pour cela 100 millions d’euros, pour faire passer la production de construction de logements flexibles de 5000 à 7500 cette année et rendre les bâtiments existants aptes à l’habitation. Un tiers des nouveaux flex homes et des immeubles transformés en logements sont attribués à des titulaires de statut ou à des Ukrainiens, précise un porte-parole de De Jonge.

Ces logements flexibles ne sont pas seulement destinés aux titulaires d’un statut, mais également à d’autres demandeurs d’urgence tels que les personnes récemment divorcées ou les sans-abri. 3100 nouvelles maisons flexibles ont maintenant été construites, a déclaré le porte-parole.



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