Laboratoire Ferrari, Espagne. Le plan des techniciens pour battre Red Bull et McLaren


Les séances d’essais libres de Montmeló ont été essentielles pour collecter des données précieuses afin d’améliorer les réglages, le fonctionnement des pneus et les performances dans les virages moyennement rapides. Curiosité quant aux nouvelles sur le fond du SF-24, première avancée du package de développement prévu à Silverstone

Paolo Filisetti

21 juin – 11h24 – MONTMELO (ESPAGNE)

Le GP d’Espagne ouvre un triptyque serré de courses séquentielles à une semaine d’intervalle, avec l’Autriche et la Grande-Bretagne, destinées à donner une direction claire à la saison en cours. En pratique, on comprendra sans équivoque si Red Bull sera voué à dominer avec Max Verstappen, ne laissant que quelques restes du championnat à ses rivaux, ou si McLaren et Ferrari sauront véritablement contrer l’équipe de Milton Keynes au titre. course. Surtout, la Scuderia, fraîchement sortie du succès monégasque, qui a été suivi de l’amère déception canadienne, est appelée à faire preuve de régularité et de régularité des performances en surmontant les incertitudes principalement liées à la capacité intrinsèque du SF-24 à induire de l’énergie sur le terrain. pneus de manière à accélérer leur échauffement (warm-up), notamment en qualifications.

paquet de développement

A côté de ce point d’interrogation, reste celui de la performance dans les virages moyennement rapides qui conduit les techniciens à un contrôle mais surtout à une collecte et une analyse minutieuse des données lors des séances d’essais libres qui se dérouleront sur le Circuit de Catalunya. à partir des FP1 et FP2 aujourd’hui (ici les horaires TV et le programme du GP d’Espagne). Ce sont des questions qui, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ne concernent pas l’incertitude sur la validité des développements introduits jusqu’à présent, qui, ici même en Espagne, seront suivis d’autres interventions principalement concentrées sur le dessous de la monoplace, dans un premier temps prévu à Silverstone. Les aérodynamiciens dirigés par Diego Tondi, en synergie avec les responsables de la dynamique des véhicules, poursuivent méthodiquement l’intégration entre la performance aérodynamique pure et la performance dynamique de la monoplace. En fait, il s’agit de trouver le compromis exact de réglages des réglages, le plus précis possible pour rendre le comportement de la voiture sur piste cohérent avec les performances aérodynamiques que la configuration au niveau du plancher et des ailes pourrait potentiellement apporter.

phase délicate

En substance, lorsqu’on parle de nouveaux packages évolutifs, il faut toujours considérer que leur intégration sur la voiture constitue la phase la plus délicate, précisément parce qu’il faut maintenir la corrélation étroite entre les performances théoriques vues sur le simulateur et la réalité. Partant de cette hypothèse, les techniciens de Maranello ont déjà décidé du plan de développement du SF-24 en trois macro-étapes, dont Silverstone avait été initialement identifiée comme la deuxième. L’évolution rapide de la saison, mais aussi la compréhension immédiate des axes d’amélioration de la monoplace, non masqués par un comportement peu intelligible sur piste, comme ce fut le cas de la SF-23 l’année dernière, ont permis un une accélération qui pourrait s’avérer décisive. Non seulement, en effet, utile pour mettre définitivement un terme à la débâcle montréalaise, mais surtout pour ne pas permettre à Red Bull de s’échapper, possible, mais pas aussi évident que les deux premières courses l’avaient laissé entendre. Bref, tester, collecter des données et décider de structures efficaces : les trois piliers sur lesquels Ferrari entend consolider ses chances de succès partent de là.





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