La zone du futur stade de l’Inter : quand la Commune de Rozzano s’est dissoute il y a 37 ans… pour un gratte-ciel

Au milieu des années 1980… le schisme politique historique, au même endroit au centre de l’attention de l’Inter aujourd’hui

Il y a les couleurs Nerazzurri dans le destin de la région au nord de Rozzano, presque à la frontière avec Assago. Terrains appartenant conceptuellement à la zone tertiaire de Milanofiori, mais que la toponymie avait officiellement attribués à la juridiction de la commune de Rozzanese. Aujourd’hui, nous parlons du contrat préliminaire stipulé fin 2022 par l’Inter pour la construction du nouveau stade Nerazzurri par opposition au stade Rossoneri de l’AC Milan, mais cet espace vert a une longue histoire…

Une crise politique historique

Sur ces zones du parc agricole au sud de Milan, il y a un peu moins de 40 ans, le célèbre constructeur Giuseppe Cabassi voulait construire un gratte-ciel, le « Grissino d’oro ». Et l’un de ses managers était son gendre, Massimo Moretti, époux de Maria Luisa Cabassi, qui devint plus tard également directeur général du deuxième acte de Moratti, l’Inter, celui de Massimo Moratti.

L’histoire nous enseigne que lorsque nous parlons de ces zones, des tensions surgissent. De nombreux Rozzanesi se souviennent de la représentation mythologique du « Grissino d’oro », le gratte-ciel que le PCI du maire de l’époque Enrico Sala (ancien conseiller de Sesto San Giovanni) ne voulait pas et qui était devenu le « boule » de le PSI de l’adjoint au maire Francesco Blora.

Pour cette dissidence sur la zone qui pourrait voir naître le nouveau stade de l’Inter, un partenariat de quarante ans entre le PCI et le PSI a été rompu. On les appelait les juntes « frontistes ». Depuis 1945, depuis la Libération, ils avaient toujours gouverné ensemble. Puis fin 1985 les premières tensions autour du gratte-ciel et en 1986 la séparation historique. La junte PCI-Psi-Psdi est tombée pile sur le gratte-ciel, il faut le dire, et les républicains de l’adjointe au maire Michele Procida ont pris le relais avec une majorité au conseil de 21 sièges sur 40. Du Golden Grissino de Cabassi et Moretti au poteau du stade Inter -Chinois morattien, il semble y avoir un fil historique. On verra s’il y aura aussi les mêmes tensions, même si le maire Giovanni Ferretti De Luca est une expression du centre-droit depuis 2019.



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