La Zélande et le Brabant septentrional ont renoncé à s’opposer juridiquement à la construction d’une usine de plastique à Anvers


La Zélande et le Brabant septentrional mettent fin à leur bataille juridique contre la construction d’un craqueur d’éthane dans le port d’Anvers, juste de l’autre côté de la frontière belge. Avoir ça les deux provinces a-t-elle annoncé vendredi après une réunion à Middelburg avec le sommet du gouvernement flamand. Cependant, les autorités provinciales néerlandaises restent préoccupées par la quantité d’azote que l’usine de plastique répandra dans la nature du Brabant et de la Zélande.

Dès 2027, le géant chimique Ineos, propriété du multimilliardaire britannique Jim Ratcliffe, veut produire de l’éthylène dans le port d’Anvers. C’est un élément de base pour les produits en plastique. Le plus grand parti du gouvernement flamand, la Nouvelle Alliance flamande conservatrice-libérale (N-VA), a appelé le cracker d’éthane “l’investissement du siècle”.

Dans un premier temps, Ineos a reçu un permis du gouvernement flamand pour construire l’usine. Les organisations environnementales et les provinces de Zélande et du Brabant septentrional ont alors saisi la justice. Il a annulé le permis au vu de la réglementation flamande sur l’azote. UN “dramatique» Décision, selon Annick De Ridder, alors conseillère portuaire d’Anvers. L’homme politique de la N-VA est l’un des plus grands partisans de l’arrivée du craqueur d’éthane.

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Après qu’Ineos ait fourni plus d’explications sur la prétendue durabilité de l’usine de plastique, celle-ci a reçu une autre autorisation du gouvernement flamand début 2024. Le Brabant du Nord et la Zélande s’y sont ensuite à nouveau opposés. De Ridder a qualifié cela de « vraiment hallucinant » dans un message surtémoins de mauvaise volonté« .

De Ridder est désormais ministre flamand du Port. Vendredi, elle s’est rendue avec le Premier ministre flamand Mathias Diependaele (N-VA) et le ministre de l’Environnement Jo Brouns (CD&V) chez les députés et commissaires du roi de Zélande et du Brabant-Septentrional au siège du gouvernement provincial de Zélande à Middelburg.

Le représentant zélandais Wilfried Nielen était satisfait du résultat forte délégation flamandea-t-il dit à Omroep Zeeland. « Tous ces gens viennent en Zélande pour nous parler. Cela montre du courage et de l’engagement à trouver une solution pour les deux parties. »

“Nous voulons servir les intérêts économiques et naturels des deux côtés de la frontière”, a déclaré la députée brabançonne Saskia Boelema à l’agence de presse ANP.

Les organisations environnementales continuent

On ne sait toujours pas à quoi ressemblera cette solution. Dans un avenir proche, les autorités provinciales et le gouvernement flamand veulent travailler “en concertation mutuelle” pour “sortir de l’impasse”. Ils souhaitent également « s’attaquer ensemble au problème de l’azote dans la région frontalière ». Un procès était prévu le 5 décembre, mais il n’aura probablement plus lieu. Un certain nombre d’organisations environnementales s’y opposent toujours.

L’avocat De Ridder a exprimé son soulagement après les négociations de Middelburg. « Heureux que ce soit le cas épée de Damoclès la suspension immédiate de la licence d’Ineos a été annulée”, écrit le ministre flamand sur X.






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